Daniel 4, 19 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 mai]

On comprend le combat intérieur qui se livre dans le cœur de Daniel quand il découvre la signification du songe. Dire la vérité en de pareilles circonstances l’expose à la mort. Mais il ne fléchit pas. Le sentiment de la mission qu’il a reçue de Dieu lui donne le courage de déployer sous les yeux du roi le livre de son avenir. Courage qui n’exclut pas la sagesse et la douceur ; il sait parler dans un esprit de grâce, assaisonné de sel (Col. 4, 6). Que le Seigneur nous encourage par l’exemple de ce fidèle serviteur. Nous qui savons par la Parole quel sera le sort éternel des pécheurs sans repentance, ne cachons pas ce côté terrible de la vérité par crainte de déplaire aux hommes. — Le grand arbre, figure du roi, représente aussi le monde en général (voir Éz. 31, 3-9). Orgueilleux et florissant (v. 4), il est organisé pour satisfaire tous les besoins et toutes les convoitises de l’humanité. Son ombre protectrice et ses « branches » variées offrent à chacun sa place et sa nourriture (v. 21). Le monde n’oublie qu’une chose, c’est que « le Très-haut domine » (v. 25). Aussi le jugement va-t-il venir sur lui et Dieu, par Sa Parole, en avertit chacun : « Romps avec tes péchés », lui dit-elle (v. 27), et sois réconcilié avec Dieu (comp. És. 58, 6, 7).