Daniel 5, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 3 mai]

Le temps de Nebucadnetsar avait été marqué par la persécution des fidèles (chap. 3). Celui de son successeur, Belshatsar, se signale au contraire par l’indifférence religieuse, l’abondance facile, la recherche des plaisirs. Dans l’histoire du monde, de telles périodes se succèdent et notre époque « éclairée » et tolérante ressemble beaucoup à celle de l’impie Belshatsar. Les croyants ne sont plus persécutés dans nos pays. Mais Dieu est outragé d’une autre manière ; nous en avons l’image dans ce festin. Pour orner sa table, le roi sacrilège ne craint pas de faire apporter les saints ustensiles du temple. Et l’orgie continue de plus belle… lorsque arrive une chose effrayante. Sur la paroi, « vis-à-vis du chandelier » (comp. Nomb. 8, 2), une main se profile, trace quelques mots, disparaît… Le roi est livide, ses genoux s’entrechoquent ; les grands aussi sont épouvantés. Quel sage lira la tragique écriture (1 Cor. 1, 19) ? Le prince léger et mondain ne connaît pas Daniel (comp. Ex. 1, 8). Mais la reine mère saura le désigner. Pas plus que le prophète, elle n’assistait au festin. Séparation du monde et discernement spirituel vont de pair. — Dieu avertit les hommes de notre génération non plus par des messages mystérieux, mais par Sa Parole.