Daniel 5, 13 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 5, 4 mai]

C’est la troisième fois qu’en un moment critique Daniel entre en scène pour interpréter la pensée de Dieu. Mais nous sommes ici au dernier quart d’heure de l’histoire de Babylone. Et l’homme de Dieu ne prend plus aucun ménagement pour annoncer son effondrement. Belshatsar n’a pas tenu compte du témoignage de son père (v. 22). Daniel ne peut que lui traduire la sentence irrévocable. Trois mots suffisent à Dieu pour régler le sort de Babylone et de son prince. « Mené, Mené » ; compté et recompté. Admirons cette répétition ! C’est comme si le Dieu juste vérifiait avec soin Son addition avant la décision finale (comp. Gen. 18, 21). Pesé ! Ah ! ce monarque frivole et ses grands « placés dans la balance,… montent ensemble plus légers que la vanité » (Ps. 62, 9). Divisé enfin ! Le Très-haut qui « domine sur le royaume des hommes » va donner celui-ci à un autre (chap. 4, 17). L’histoire relate comment Cyrus le Perse, ayant détourné le cours de l’Euphrate (qui traverse Babylone), s’est servi de son lit asséché pour s’introduire dans la ville avec ses soldats, à la faveur de la nuit et de l’orgie du palais. Que ce récit solennel nous instruise aussi ! Veillons et soyons sobres pour ne pas être surpris par la venue du Seigneur.