Daniel 6, 16 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 5, 6 mai]

Dans la fosse aux lions se renouvelle le miracle de la fournaise du chapitre 3. L’homme de Dieu est épargné de la dent des fauves comme jadis ses trois amis de l’ardeur du feu. Et Hébreux 11, 33 et 34 nous révèle leur commun secret : par la foi… ils « fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu ». On peut se demander pourquoi Dieu a délivré ces serviteurs alors que tant d’autres martyrs ont laissé leur vie sur les bûchers ou dans les arènes (comp. Héb. 11, 37). C’est avant tout pour montrer Sa puissance que Dieu a protégé Ses témoins ; Il se trouvait ici engagé vis-à-vis de Darius. Cet épisode de la vie du prophète correspond mot pour mot à l’expérience rapportée par le psaume 57 (v. 4, 5 et le solennel v. 6). — Combien Daniel nous fait penser au Seigneur Jésus. Fidèle du commencement à la fin, tel a été Christ. Il était étranger, séparé du monde mais toujours prêt à y faire du bien, à y révéler la pensée de Dieu. Comme Daniel, Il n’a donné aucune prise aux accusations et a été condamné sans cause, en raison même de Sa fidélité (comp. v. 4). Mais Il est sorti triomphant de la mort (ce domaine du lion rugissant : Ps. 22, 13, 21) qui sera la part des méchants. Oui, gloire à notre Rédempteur !