Amos 7, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 12 juin]

Au chapitre 3, 7 l’Éternel avait promis de ne rien faire sans d’abord révéler Son secret à Ses serviteurs les prophètes. Il informe donc Amos de Ses intentions, et à cette marque de confiance, le prophète répond, comme Abraham autrefois (Gen. 18, 17, 23), par l’intercession persévérante. Il parle avec la liberté de celui qui connaît intimement son Dieu : Ton châtiment n’est-il pas trop sévère ? N’oublie pas que Jacob est petit (Dieu Lui-même l’appelle un vermisseau en És. 41, 14). Juste le contraire de la vanterie du pauvre peuple qui prétendait : « Avec notre force, ne nous sommes-nous pas acquis de la puissance ? » (chap. 6, 13). — Eh bien, c’est après avoir plaidé pour son peuple de façon si touchante, qu’Amos est traité de conspirateur par un des chefs religieux ! Combien il ressemble à Jésus, que les sacrificateurs accusaient devant Pilate : « Nous avons trouvé cet homme pervertissant notre nation… » (Luc 23, 2). — Loin de s’irriter ou de revendiquer l’honneur dû à un prophète, Amos reconnaît volontiers son humble origine. Son autorité ne procède ni de sa naissance, ni de son éducation, mais exclusivement d’un appel divin (comp. Gal. 1, 1). Puis il déclare au sacrificateur impie ce qui l’attend de la part de l’Éternel.