Jonas 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 18 juin]

Tout ce que l’Éternel envoie, prépare et commande concourt à Son propos final (chap. 1, 4 ; 2, 1, 11 ; 4, 6, 7, 8). C’est vrai pour Jonas et Ninive, mais aussi pour le Seigneur Jésus Lui-même. Dans la prière douloureuse et fervente qui s’élève de ce lieu de mort, nous reconnaissons la voix du suprême affligé (comp. v. 3 et Ps. 130, 1 ; v. 4 et Ps. 42, 7 ; v. 6, 7 et Ps. 69, 1, 2…). Mais tandis que Jonas a connu l’angoisse comme conséquence de sa désobéissance, Christ, Lui, a traversé les sombres eaux de la mort à cause de notre désobéissance et pour notre salut. Sa détresse a été notre délivrance. — Ces trois jours dans les entrailles du gros poisson ont été les meilleurs de l’histoire de Jonas. Ils nous apprennent aussi qu’en toutes circonstances nous pouvons invoquer le Seigneur Jésus. Notre prière est exaucée et Il nous en donne d’avance la pleine certitude. « Il m’a répondu », annonce le prophète encore dans le ventre du cétacé (v. 3). — Le verset 9 nous explique pourquoi nous jouissons souvent si peu de la grâce du Seigneur : nous détournons nos regards vers les vanités mensongères dont Satan se sert pour distraire et égarer les hommes de ce monde. — « Mais le fait d’avoir été l’objet de la grâce de Dieu va renforcer en Jonas l’orgueilleux égoïsme qui nous est naturel » (A.G.).