Jonas 3, 1 à 10

[Chaque jour les Écritures, année 5, 19 juin]

Le « cri » de Jonas à travers Ninive est à proprement parler la seule prophétie que nous trouvions dans son livre. Et encore ne s’accomplit-elle pas, car à sa prédication, les habitants de la cité méchante, le roi en tête, craignent Dieu, croient Sa Parole, se repentent. Ces sentiments à leur tour montent jusqu’au ciel (v. 10 ; chap. 1, 2). Dieu fait grâce (voir Jér. 18, 7, 8). Et les hommes de Ninive seront cités en exemple par Jésus aux Juifs de Son temps, alors qu’ils ont au milieu d’eux infiniment « plus que Jonas » (Matt. 12, 40, 41). De fait, combien ces derniers étaient plus responsables que les Ninivites païens. Le Fils de Dieu Lui-même était là, venu non pour juger mais pour sauver le monde (Jean 12, 47). Se reconnaître pécheur, accepter Jésus pour Sauveur, est le seul moyen d’échapper à l’éternelle condamnation. L’annonce du jugement fait partie de l’évangile. « Il est réservé aux hommes de mourir une fois — et après cela le jugement », avertit la sainte Écriture (Héb. 9, 27). Ce « une fois » peut être dans un instant pour vous, lecteur inconverti. Savez-vous si vous disposerez même d’un sursis de quarante jours (Luc 12, 20) ? « C’est pourquoi, vous aussi, soyez prêts », dit encore le Seigneur Jésus (Matt. 24, 44). Oui, maintenant, est le jour du salut.