Michée 1, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 21 juin]

Michée est un contemporain d’Ésaïe, d’Osée, d’Amos. Il prophétise comme eux sous les règnes de Jotham, d’Achaz et d’Ézéchias. L’histoire lamentable d’Achaz, rapportée en 2 Rois 16, et celle des méchants rois d’Israël, justifient amplement les terribles paroles que l’Éternel prononce ici en prenant la terre entière à témoin. Il revendique Sa sainteté, proclamant par Ses jugements qu’Il n’a rien de commun avec les iniquités de Samarie et de Jérusalem. — À partir du verset 8, nous constatons combien Michée prend à cœur la souffrance de son peuple. « Ne le racontez pas dans Gath… », supplie-t-il (v. 10 ; 2 Sam. 1, 18, 20). Cette citation du « chant de l’Arc » rappelle que les ennemis du Seigneur, ici les Philistins, sont toujours prêts à se réjouir des manquements du peuple de Dieu, y trouvant une excuse facile à leurs propres péchés. C’est pourquoi, ami chrétien, si vous avez appris quelque chose de fâcheux au sujet d’un autre croyant, ne le racontez pas légèrement vous non plus. Il en résulterait du déshonneur pour l’Assemblée, donc pour le nom du Seigneur. — Jusqu’au verset 16, nous assistons à la marche triomphante de l’Assyrien, justicier de l’Éternel. Le nom de chacune des villes envahies prend à cette occasion une signification tragique.