Michée 2, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 juin]

Le chapitre 21 du premier livre des Rois nous raconte comment l’impie Achab convoita l’héritage de Naboth puis s’en empara par violence et abus de pouvoir (voir Mich. 6, 16). Contre ceux qui méditent le mal (l’iniquité ; v. 1), l’Éternel médite le mal (le châtiment ; v. 3). Mais en contraste, soulignons la question du verset 7 : Mes paroles ne font-elles pas du bien à celui qui marche avec droiture ? Pouvons-nous répondre par expérience : Oui Seigneur, tes paroles font du bien ; elles sont la joie de mon cœur (Jér. 15, 16 ; Jean 6, 68) ? — « Ce n’est pas ici un lieu de repos », continue le prophète (v. 10). Et en effet le monde est si inquiet, si fiévreux que toute personne sincère doit en convenir : le vrai repos n’existe pas sur la terre. Dieu nous en donne ici la raison : c’est « à cause de la souillure… ». Pas plus que Jésus n’a eu de lieu où reposer Sa tête dans un monde ruiné par le péché, Ses rachetés ne peuvent se sentir à l’aise au milieu de ce qui déshonore Dieu. — Quant à vous, ami inconverti, si vous avez fait l’expérience que le monde ne peut donner la paix, sachez qu’il existe un lieu de repos pour l’âme fatiguée. Où le trouver ? Près de Jésus. « Venez à moi… invite le Sauveur, et moi, je vous donnerai du repos… » (Matt. 11, 28).