Zacharie 13, 1 à 14, 5

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 juillet]

Les regards d’Israël (et les nôtres) viennent de se porter sur la croix (chap. 12, 10). Le sang de Christ expie nos péchés, mais de Son côté percé jaillit aussi une source vive. Elle est l’image de cette purification pratique que la Parole accomplit dans notre conscience (Ps. 51, 2, 7). En ce jour-là les idoles seront retranchées (Éz. 36, 25) ; les voix de mensonge se tairont. Alors le Bien-aimé racontera Sa merveilleuse histoire : Venu ici-bas comme un homme, Il a pris la forme d’un esclave pour servir Sa créature (comp. chap. 11, 12 et Ex. 21, 2-6). Il a été blessé chez Ses propres amis (comp. Jean 20, 27). Il a été frappé par l’Éternel Lui-même. — « C’est pourquoi aussi Dieu l’a haut élevé… » continue Philippiens 2, 9. Oui, bientôt ce même Seigneur se présentera au monde dans le resplendissement de Sa puissance. Où aura lieu cette apparition ? À l’endroit d’où jadis Il quitta la terre, sur cette montagne des Oliviers qui se fendra sous Ses pieds (chap. 14, 4 ; Act. 1, 11, 12). — Mais Il ne reviendra pas seul. « Et tous les saints avec toi », ajoute la fin du verset 5. Comme un cortège royal, Christ amènera ceux qu’Il aura d’abord ravis au ciel auprès de Lui. Le Nouveau Testament confirme cette prochaine et triomphante « venue de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints » (1 Thess. 3, 13 ; Jude 14).