Malachie 1, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 24 juillet]

Le livre de Malachie est particulièrement sérieux. Il constitue le dernier appel divin à la conscience et au cœur de ce peuple juif au milieu duquel Christ paraîtra quatre siècles plus tard. Le dialogue qui s’engage entre l’Éternel et le peuple met en évidence du côté de Dieu, dès les premiers mots, l’amour éternel, personnel, source de toute bénédiction : « Je t’ai aimé… ». Et du côté d’Israël ? L’ingratitude, l’inconscience, pour tout dire l’insolence avec laquelle il se permet de demander des preuves de cette divine bonté. Quel père, quel maître supporterait d’être traité avec un aussi scandaleux manque d’égards (v. 6) ? Or ce peuple foulait aux pieds non seulement l’honneur dû à l’Éternel, mais Ses préceptes les plus impératifs (v. 8 ; Lév. 22, 17-25), mais Ses sentiments les plus tendres. Hélas, nous n’avons pas à chercher longtemps un enseignement pour nos âmes ! Craignons de douter nous aussi de l’amour du Seigneur, de murmurer ou même de nous insurger contre Sa volonté. Ne passons pas avec indifférence, voire avec ennui (v. 13) à côté de tant de témoignages de la grâce de Dieu. À commencer par la croix où Il donna Son Fils pour nous ! Quel cas faisons-nous des droits et de l’amour de Dieu ?