Philippiens 1, 19 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 5, 22 août]

Le cœur de l’homme est ainsi constitué qu’il ne supporte pas d’être vide. Il éprouve une faim que le monde, tel un vaste magasin, s’applique à satisfaire par une variété des denrées les plus désirables. Mais nous savons par expérience qu’un étalage si attirant soit-il avant notre repas, a cessé de nous tenter à deux heures de l’après-midi. Comparaison un peu familière, mais qui nous aide à retenir ceci : rien n’exerce plus d’attrait sur un cœur rempli de Jésus. Il en était ainsi du cher apôtre : Christ était son unique objet, sa seule raison de vivre. Qui oserait reprendre à son compte ce verset 21 ? Toutefois le progrès chrétien consiste à le réaliser toujours mieux. Se plaçant devant cette alternative, « il ne savait que choisir. En mourant, il gagnait Christ, en vivant, il servait Christ » (J.N.D.). L’amour pour les saints l’incline à rester plutôt. — La défense de l’évangile, comme tout combat, implique des souffrances (1 Thess. 2, 2 fin). Mais celles-ci sont un don de grâce du Seigneur au même titre que le salut, un privilège qu’Il accorde aux saints (v. 29). Au lieu de plaindre les chrétiens persécutés, ne devrions-nous pas plutôt les envier ? Au moins prions pour eux. Nous prendrons part ainsi avec eux au combat pour la vérité.