Philippiens 2, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 23 août]

Pour trouver le chemin de tous les cœurs, « gagner » un frère et apaiser un dissentiment, il n’existe qu’un secret : le renoncement à soi-même. C’est en contemplant et en adorant notre incomparable modèle que nous pourrons l’apprendre. Selon Ses propres paroles, « celui qui s’élève (lui-même) sera abaissé (par Dieu) et celui qui s’abaisse (lui-même) sera élevé » par Dieu (lire Luc 14, 11 et 18, 14). Deux histoires exactement opposées sont résumées dans cette courte phrase : celle du premier Adam désobéissant jusqu’à la mort, suivi de sa race ambitieuse et rebelle. Et celle du Christ Jésus qui, par amour, s’est dépouillé de Sa gloire divine en s’anéantissant pour devenir un homme, puis s’est abaissé jusqu’à ne pouvoir descendre plus bas, jusqu’à la mort de la croix. La forme d’un homme, la condition d’un esclave, la mort ignominieuse d’un malfaiteur, telles sont les étapes de ce merveilleux sentier. Oui, Dieu, en toute justice, se devait de L’élever au plus haut des cieux, de L’honorer d’un nom souverain. C’est sous ce nom de Jésus, à la fois si glorieux et si doux, qu’Il prit pour obéir, servir, souffrir et mourir, qu’Il sera reconnu Seigneur et recevra l’universel hommage. Ami, quel est le prix de ce nom pour ton cœur ?