Philippiens 2, 12 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 5, 24 août]

Modèle d’obéissance (v. 8), le Seigneur est en droit d’exiger la nôtre en toutes choses « sans murmures et sans raisonnements » (v. 14). L’absence de l’apôtre n’en dispensait nullement les Philippiens (v. 12). Au contraire, lui n’étant plus là pour s’occuper d’eux, ils avaient à veiller eux-mêmes à ne pas manquer leur carrière chrétienne. Tout comme un jeune chrétien quand il quitte le toit de ses parents ne cesse pas pour autant d’être soumis au Seigneur mais devient responsable de sa propre marche ! Le mot traduit par travailler a le sens précis de cultiver, implique donc une suite patiente d’opérations telles que l’arrachage des mauvaises herbes (pensées impures, pratiques malhonnêtes, mensonges etc.). Bien que nul ne puisse le faire à notre place, ce n’est pas avec nos propres forces que s’accomplit ce travail (v. 13). Même le vouloir, le désir, est produit en nous par le Seigneur. Mais aussi quel beau témoignage en résulte (v. 14-16). — Considérons dans ce chapitre les exemples de dévouement à commencer par le plus élevé, celui de Christ, puis de Paul associé aux Philippiens (v. 16, 17), celui de Timothée (v. 20) et enfin d’Épaphrodite (v. 25, 26, 30). En contraste, combien le verset 21 résonne tristement. À qui, chers amis, désirons-nous ressembler ?