Colossiens 1, 24 à 2, 5

[Chaque jour les Écritures, année 5, 31 août]

Serviteur de l’évangile (v. 23 fin), Paul l’était aussi de l’Assemblée (v. 25). Au prix de bien des souffrances, il travaillait et combattait pour elle (v. 28, 29). Il annonçait les divins mystères, cachés aux sages et aux intelligents, mais révélés au plus jeune croyant (v. 26 ; chap. 2, 2 fin ; comp. Éph. 3). — À cette occasion, remarquons les nombreuses ressemblances entre l’épître aux Colossiens et celle aux Éphésiens. Mais tandis que dans cette dernière le chrétien est vu assis dans les lieux célestes en Christ (Éph. 2, 6), l’épître aux Colossiens le considère comme étant sur la terre, ayant Christ en lui : l’espérance de la gloire (v. 27). Merveilleuse pensée ! Celui « en qui toute la plénitude s’est plu à habiter », demeure Lui-même maintenant dans les cœurs des siens. On comprend qu’avant de mentionner les « discours spécieux » (v. 4) et les rêveries de l’esprit humain, l’apôtre commence par présenter les excellentes réalités chrétiennes comme pour les mettre en contraste. Oui vraiment, nous avons en Christ, « toutes les richesses de la pleine certitude d’intelligence » et « tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (v. 2, 3). Qu’irions-nous encore chercher en dehors de Lui ?