Colossiens 2, 6 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 septembre]

S’occuper des gloires du Seigneur Jésus est le moyen d’être édifiés et enracinés en Lui (v. 7). Les racines d’un arbre lui assurent à la fois nourriture et stabilité (Prov. 12, 3). Si le chrétien n’est pas affermi dans la foi (chap. 1, 23), il risque d’être emporté « par tout vent de doctrine » (Éph. 4, 14 ; comp. Matt. 13, 21). Précisément des vents dangereux soufflaient à Colosses : la philosophie (v. 8), la tradition (note), le culte des anges (v. 18), les ordonnances religieuses (v. 22)… tout ce que le verset 8 appelle de vaines déceptions. Avec non moins d’imagination, doctrines et thèses sont inventées et foisonnent aujourd’hui. Craignons de prêter l’oreille à tout enseignement qui s’écarte de la Parole de Dieu. L’Ennemi de nos âmes, par les agents qu’il emploie, voudrait nous séduire (v. 4), faire de nous sa proie (v. 8), nous dépouiller (voir note), nous frustrer du prix du combat (v. 18). Or le grand combat a été livré et remporté par un autre. La croix où Satan a cru un moment triompher a marqué sa défaite totale et publique (v. 15) ; il a lui-même été dépouillé de son armure et de ses biens (lire Luc 11, 21, 22). Ne supportons pas de nous laisser ravir, ou plutôt ravir au Seigneur, quoi que ce soit de ce qui Lui appartient.