2 Thessaloniciens 1, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 14 septembre]

Les persécutions dont étaient victimes les Thessaloniciens avaient augmenté leur foi, fait abonder leur amour, manifesté leur patience. Que leur manquait-il donc, et pourquoi l’apôtre juge-t-il nécessaire de leur adresser cette deuxième épître ? L’espérance cette fois n’est pas nommée, ni non plus la joie de l’Esprit Saint (comp. 1 Thess. 1, 3, 6 fin). Paul place devant eux les vérités propres à ranimer ces sentiments dans leurs cœurs. Le triomphe des persécuteurs et leurs propres souffrances ne sont que pour un temps. « Le Dieu des rétributions rend certainement ce qui est dû » (Jér. 51, 56). Et cette rétribution, des fidèles comme des méchants, aura lieu au jour du Seigneur. Elle est liée à Sa manifestation glorieuse. Le même châtiment : « une destruction éternelle » atteindra les païens demeurés volontairement dans l’ignorance de Dieu et les chrétiens de pure profession, désobéissants à l’évangile (v. 8). Tandis que les saints, « tous ceux qui auront cru », seront vus dans la compagnie du Seigneur, associés à Sa gloire admirable (v. 10 ; Matt. 13, 43). Mais le bon plaisir de Dieu et la prière de l’apôtre, c’est que dès à présent, le nom de notre Seigneur Jésus Christ soit glorifié en chacun de ceux qui Lui appartiennent.