2 Thessaloniciens 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 5, 15 septembre]

Une grave question troublait les Thessaloniciens. Le jour du Seigneur n’était-il pas déjà arrivé ? Leurs tribulations pouvaient le laisser croire et de faux docteurs l’affirmaient. Non, répond l’apôtre. En effet ce jour doit être précédé de trois événements : 1º notre rassemblement auprès du Seigneur, 2º l’apostasie de la fausse Église et des Juifs eux-mêmes, 3º l’apparition de l’Antichrist, appelé « l’homme de péché…, le fils de perdition » (v. 3), « l’inique » (v. 8). Ces noms soulignent par opposition les caractères du Seigneur Jésus : justice, salut, entière obéissance à Dieu. — Dans cette terrible période, une énergie d’erreur envoyée en châtiment obscurcira l’esprit des hommes : ils n’ont pas cru la vérité, ils croiront au mensonge. Le mystère d’iniquité opère déjà, ajoute l’apôtre (comp. 1 Jean 2, 18). Seulement « Celui qui retient maintenant », le Saint Esprit, oppose une barrière au déploiement du mal dans le monde. Quand Il aura quitté la terre avec l’Église, alors l’iniquité ne connaîtra plus aucun frein. Mais quel contraste entre cette puissance satanique (v. 1-12) et l’œuvre de notre Dieu et Père (v. 13-17). Il nous a aimés, choisis pour le salut, appelés à la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Ne manquons pas maintenant de Lui en rendre grâces (v. 13 ; chap. 1, 3).