2 Thessaloniciens 3, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 5, 16 septembre]

Paul se recommande aux prières des saints (v. 1 ; 1 Thess. 5, 25). Lui-même ne cessait de prier pour eux (chap. 1, 11). Il comptait sur le Seigneur fidèle pour les affermir et les garder du méchant. Il comptait aussi sur leur obéissance, et celle-ci comprend l’accomplissement tout simple de leurs devoirs journaliers. Or certains à Thessalonique avaient cessé tout travail. Puisque le Seigneur vient, estimaient-ils, à quoi bon cultiver son champ, et vaquer aux affaires de la vie présente ? Et, triste conséquence, ils se mêlaient de tout (v. 11 ; voir 1 Tim. 5, 13). Paul proteste avec véhémence. Rien dans son enseignement ne pouvait donner prétexte à un tel désordre (v. 6, 7, 11 ; comp. 1 Thess. 4, 11). Il avait au contraire donné l’exemple du travail manuel pour n’être à charge à personne. Et l’exemple suprême, c’est « la patience du Christ » (v. 5) attendant de se présenter Sa chère Assemblée. — Avec les épîtres aux Thessaloniciens, nous arrivons à la fin des lettres que Paul a écrites à sept assemblées bien différentes. Les divers aspects de la vie et de la doctrine chrétienne y sont traités, depuis l’acquisition du salut dans les « Romains » jusqu’à la gloire prochaine. Tous ces enseignements sont du plus grand prix pour nous. Que le Seigneur nous accorde de les retenir afin de demeurer fermes (chap. 2, 15).