1 Timothée 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 5, 17 septembre]

Nous avons fait la connaissance de Timothée au chapitre 16 des Actes. Précieux étaient les liens de Paul avec son « véritable enfant dans la foi ». Pourtant il lui écrit en qualité d’apôtre pour souligner l’autorité qu’il lui confère. Ce jeune disciple était investi d’une tâche difficile : ordonner à chacun comment il avait à se conduire dans l’assemblée (chap. 3, 15). Un mandat lui était confié dont la fin (le but) était l’amour. De même que les tribunaux ne sont pas pour les honnêtes gens, la loi ne concerne plus ceux qui sont justifiés (v. 9). Ce qui leur convient désormais, c’est l’amour dont la source est en Dieu. Il est versé par l’Esprit dans notre cœur (Rom. 5, 5). Mais pour qu’il ne soit pas en nous comme une eau stagnante, pour qu’il nous « traverse » et jaillisse au profit d’autrui, aucun « conduit » ne doit être obstrué. L’amour découle d’un cœur pur : débarrassé de toute idole ; d’une bonne conscience : qui n’a rien à se reprocher (Act. 24, 16) ; d’une foi sincère : exempte de toute forme hypocrite (2 Tim. 1, 5). Si ces conditions ne sont pas remplies notre christianisme ne sera guère qu’un vain babil (v. 6). Qu’il est brillant le contraste entre « la loi qui maudit le pécheur et la grâce qui le transporte dans la jouissance de la gloire et du bonheur de Dieu » (H.R.) !