Tite 1, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 5, 30 septembre]

Nous retrouvons dans l’épître à Tite les sujets qui nous ont occupés dans la première à Timothée : le bon ordre dans l’assemblée, le sain enseignement opposé à celui des faux docteurs, ses fruits dans la conduite des croyants. Paul a chargé Tite de choisir et d’établir des anciens dans chaque assemblée (Act. 14, 23). Nous sommes loin du principe de tant d’églises dans lesquelles un seul homme cumule ces fonctions et se trouve de surcroît régulièrement appointé pour les remplir. Dignité, sobriété, hospitalité, maîtrise de soi, tels sont les caractères moraux indispensables au surveillant. — Il n’est pas flatteur le portrait du Crétois tracé par leur propre prophète et confirmé par l’apôtre. Les traits plus ou moins accusés de l’homme naturel ne sont pas effacés par la conversion. L’un reste davantage porté au mensonge, l’autre à la paresse ou à l’orgueil. Chaque enfant de Dieu doit apprendre à connaître ses propres tendances et veiller ensuite avec le secours du Seigneur à ne pas les laisser se manifester. Ainsi l’insubordination ! Celle des enfants envers leurs parents (fin du v. 6) risque de se montrer plus tard envers tout l’enseignement divin (v. 10). Et Dieu ne reconnaît pas les œuvres de celui qui ne se soumet pas à l’autorité de Sa Parole (fin du v. 16).