Tite 2, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 5, 1 octobre]

À côté de ceux qui sont anciens dans l’assemblée (chap. 1, 5-9), chaque chrétien : jeune ou âgé, frère ou sœur, doit avoir un bon témoignage (v. 2-10). Ce qui est enjoint aux esclaves s’applique à tous les rachetés du Seigneur. Rares sont ceux qui n’ont pas un chef au-dessus d’eux et de toute manière chacun devrait pouvoir se dire, comme Paul, esclave de Dieu (chap. 1, 1). Soyons des « ornements » mettant en valeur l’enseignement de notre Maître (v. 10 ; comp. 1 Rois 10, 4, 5). — Les versets 11 et 12 nous montrent la grâce de Dieu se manifestant de deux manières. 1º Elle apporte à tous les hommes un salut qu’ils ne pouvaient atteindre par eux-mêmes. 2º Elle enseigne l’enfant de Dieu, lui apprenant à vivre sobrement dans sa vie personnelle ; justement dans ses rapports avec autrui ; pieusement dans ses relations avec le Seigneur. Toute la vie chrétienne tient dans ces trois adverbes. Et ce qui la soutient, c’est l’espérance (v. 13 ; chap. 1, 2 ; 3, 7). Celle-ci est dite bienheureuse parce qu’elle remplit l’âme d’un bonheur présent. — « Notre Dieu sauveur,… notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ » (v. 10, 13 ; voir aussi chap. 1, 3, 4 ; 3, 4, 6) : ce titre, contenu dans le nom de Jésus (Dieu Sauveur) rappelle que nous Lui devons tout. Toutefois, ne l’oublions jamais : Il ne nous a pas sauvés pour nous, mais « pour Lui-même » (v. 14).