Hébreux 1, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 5, 5 octobre]

L’auteur de l’épître aux Hébreux est probablement l’apôtre Paul. Mais il ne se nomme pas, pour laisser toute la place au Seigneur Jésus, le grand « apôtre… de notre confession » (chap. 3, 1). Après avoir parlé par le moyen de tant d’instruments divers, Dieu a fini par s’adresser directement à Israël et aux hommes dans Son propre Fils (Marc 12, 6…). Lui est « la Parole », la pleine et définitive révélation de Dieu. Et pour nous en donner une idée plus haute, Il nous apprend qui est ce Fils : l’héritier de toutes choses, le créateur des mondes, le resplendissement de Sa gloire et l’empreinte de Sa substance, celui qui soutient toutes choses (Jean 1, 1, 18). Eh bien ! Celui qui a fait les mondes a aussi fait la purification des péchés. Mais tandis que, pour créer, il Lui a suffi d’une parole, pour cette œuvre-là, Il a dû payer le prix suprême : Sa propre vie. — Une suite de citations des psaumes qu’on appelle messianiques : 2, 45, 102, 110… établit l’exaltation et la suprématie du Fils de Dieu. Les anges sont des créatures, Jésus est le Créateur ; ils sont serviteurs, Lui est le Seigneur. Les anges, d’une manière invisible, servent en notre faveur ; Jésus seul a accompli la purification des péchés, les miens et les vôtres. Et ce qu’Il est rehausse incomparablement la valeur de ce qu’Il a fait.