Jacques 4, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 5, 2 novembre]

Une dispute entre des enfants de Dieu révèle sans risque d’erreur la volonté non brisée chez chacun d’eux. Le Seigneur nous apprend que c’est de plus un obstacle à l’exaucement de nos prières (lire Marc 11, 25). Il peut y avoir deux raisons pour lesquelles nous ne recevons pas de réponse. La première est que nous ne demandons pas, « car quiconque demande, reçoit » (Matt. 7, 8). La seconde, que nous demandons mal. Il n’est pas question ici de la forme maladroite de nos prières (de toute manière, « nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient » : Rom. 8, 26), mais de leur but. Prions-nous en vue de la gloire du Seigneur ou pour satisfaire notre convoitise ? Ces deux principes ne peuvent se concilier. Aimer le monde, c’est trahir la cause de notre Dieu. Car le monde Lui a déclaré la guerre en crucifiant Son Fils, et la neutralité n’est pas possible (Matt. 12, 30). — L’envie et la convoitise sont les aimants par lesquels le monde nous attire. Mais à ceux qui sont pour Lui, Dieu donne infiniment plus que ce que le monde peut offrir : une plus grande grâce (v. 6 ; Matt. 13, 12). En jouissent ceux qui ont appris du Sauveur la débonnaireté et l’humilité (Matt. 11, 29). Mais pour éprouver les vertus de la grâce, il faut d’abord avoir senti ses propres misères (v. 8, 9 ; comp. Joël 2, 12, 13).