Enracinés et édifiés en Lui — Marcher en Christ — La vigilance

Pierre n’est pas le seul pour qui le coq a dû chanter deux fois.


Il est d’un grand profit pour notre âme que nous ayons le jugement de Dieu présent à nos pensées, et que le sentiment de l’immuable majesté de Dieu soit maintenu dans notre conscience par ce moyen. La conscience que nous devrons tous être manifestés devant le tribunal de Christ engage le cœur du croyant accepté de Dieu à chercher à plaire au Seigneur à tous égards [Col. 1, 10]. Celui qui marche maintenant dans la lumière, celui dont la conscience réfléchit cette lumière, ne la craindra pas au jour où elle paraîtra dans la gloire. Affranchi de toute crainte, dans la parfaite lumière et avec la consolation de l’amour parfait et, en même temps, avec le sentiment de l’autorité et du gouvernement divin pleinement démontré dans l’âme, tout est jugé par l’âme elle-même comme Dieu le juge, et en communion avec Lui. Cela est extrêmement précieux.


Prenons garde, dans les choses ordinaires de la vie, au premier pas qui nous éloignerait de la sainteté intérieure et de cette séparation de cœur pour Lui qui nous donne Son secret, savoir la lumière d’en haut, sur tout ce qui nous entoure ; car « le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent » (Ps. 25, 14).


Dieu ne nous demande d’être fidèles qu’un jour à la fois. Nous voyons par là le prix que nous devons attacher à chacune de nos journées. Nous sommes facilement portés à considérer la vie comme un tout et à négliger le court espace d’un jour ; nous oublions que les jours font les années, que la valeur d’un jour dépend de son influence sur l’ensemble de la vie. Un jour perdu est un anneau brisé de la chaîne et en demande souvent plus d’un pour être réparé ; il déteint sur le suivant et le rend plus difficile à passer ; il peut même rendre inutile le travail de mois et d’années.