La toute-suffisance de Christ

La connaissance de Christ fait mûrir l’âme.

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Nous apprenons à connaître la gloire du Seigneur Jésus par le fait qu’elle répond à nos besoins, comme le pauvre apprécie les richesses du riche par le bien qu’il en reçoit. Oui, c’est par nos besoins, et non en cherchant orgueilleusement à nous élever jusqu’à Lui, que nous apprenons ce qu’Il est.

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Christ est-Il venu ici-bas pour exiger quelque chose de moi ? Tel le figuier stérile, je suis dépourvu de fruits ; je suis desséché. Mais le Seigneur, béni soit-Il ! est venu dans ce monde parce que je suis tout cela. Le mal qui est en moi, loin de repousser Dieu, L’a amené vers moi dans la personne de Christ. Tout le mal en moi, être misérable, a amené Christ dans le monde.

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Je suis infirme ; cependant mes infirmités deviennent non pas une occasion de jugement, mais, pour Dieu, l’occasion de déployer Sa tendresse et Ses compassions envers moi, par le moyen de notre sacrificateur. Ici-bas, Jésus lave nos pieds, mais devant Dieu, Il nous représente dans Sa perfection. Il déploie les richesses et les miséricordes de Dieu envers nous ici-bas, et Il nous présente à Dieu dans Sa propre perfection. Le sang de Christ efface complètement les péchés, nous donne une rédemption éternelle ; Dieu se souvient du sang de Christ et non du péché, tellement ce sang est précieux à Ses yeux. Ce que Dieu efface, Il l’efface pour toujours.

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Dieu a donné en Jésus ce que Sa gloire et Sa justice exigeaient, et nous avons la certitude que tout cela est accompli selon la perfection de cette justice et de cette gloire. Si tout n’était pas accompli, Dieu y aurait mal pourvu, ce qui est un blasphème.

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Après avoir fait par Lui-même la purification de mes péchés, Christ s’est assis à la droite de la Majesté dans les hauts lieux [Héb. 1, 3]. Il ne s’est pas assis avant d’avoir terminé Son œuvre, et, maintenant que nous croyons en Lui, la seule question est celle-ci : quelle est la valeur de Son œuvre ? Mon appréciation de cette œuvre ne me donne pas la paix, mais le prix que Dieu y attache. Dieu est-Il satisfait ? Oui, puisque Christ est assis à la droite de Dieu. Dieu L’a ressuscité d’entre les morts, L’a glorifié ; Il est là maintenant. Celui qui a porté mes péchés est à la droite de Dieu. Croyez-vous qu’il y soit avec mes péchés ? C’est impossible. Voilà résolue la question de mon acceptation.