Douzième semaine — Le combat

Nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.
(Rom. 8, 37)

Plusieurs n’ont pas le courage de persévérer dans le combat pour la vérité, parce qu’ils retiennent certaines choses qui sont incompatibles avec la lumière qu’ils ont reçue. Il arrive, peut-être même, hélas ! qu’ils perdent la lumière, selon laquelle ils n’ont pas marché, et Satan réussit alors à plonger leur entendement dans les ténèbres, en leur persuadant par ses arguments qu’ils font bien de ne pas chercher à conquérir une plus grande part de leur héritage céleste, et qu’ils ont à se contenter de ce qu’ils possèdent déjà.

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Il faut avoir revêtu l’armure de Dieu avant la bataille, et non au moment de combattre.

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C’est une chose extrêmement sérieuse d’engager le combat de Dieu contre Satan, et c’est une pensée des plus solennelles que ma responsabilité soit de vaincre l’adversaire.

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Plus est grande l’énergie de l’Esprit, plus l’individu en qui elle se manifeste est exposé à la furie de Satan.

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Non seulement nous devrions ne pas être vaincus par l’adversaire, mais nous devrions sans cesse gagner du terrain sur lui.

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Un nouveau terrain donne lieu à de nouvelles tentations, mais si celles-ci sont nouvelles, la grâce nécessaire pour en triompher est aussi fraîche, aussi variée, aussi infinie que l’exigent les circonstances, quand nous sommes où Dieu veut nous avoir.

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Ce fut par la puissance de la mort que le Seigneur détruisit toute la force de celui qui avait cette puissance. La mort est l’arme la plus excellente de l’arsenal de Dieu, lorsqu’elle est maniée par la puissance de la vie.

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Nulle part la lutte avec l’ennemi n’est plus sentie que dans la prière ; c’est là que Satan désire intervenir.

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Si le chrétien sort de la dépendance du Seigneur, il sera vaincu par Satan dans la lutte.

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Moïse, Aaron et Hur montent au sommet de la colline, tandis que, sous la conduite de Josué, Israël combat dans la plaine contre Amalek (Exo. 17). Israël eut pu raisonner sur le caractère du combat, sur la force de l’ennemi et sur mille autres choses, mais, après tout, le succès dépendait des mains étendues de Moïse. Il nous est très difficile de réaliser que pas plus nous que Satan ne sommes rien et que Dieu est tout.

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Je crois que beaucoup d’entre nous pensent parfois qu’une bonne bataille livrée à Satan nous suffira, mais il n’en est rien. Nous avons la sécurité en Christ et la certitude de la victoire, mais aucune promesse que le combat prendra fin.

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Christ a souffert, mais n’a jamais cédé (Héb. 2, 18). Nous ne souffrons pas lorsque nous cédons à la tentation : la chair prend plaisir aux choses par lesquelles elle est tentée. Jésus a souffert étant tenté et « Il est à même de secourir ceux qui sont tentés ». Il importe de remarquer que la chair, quand elle est sous l’influence de ses convoitises, ne souffre pas : hélas ! elle jouit de la tentation. Mais lorsque, grâce à la lumière du Saint Esprit et à la fidélité dans l’obéissance, nous sommes rendus capables de résister aux attaques de l’ennemi, qu’elles soient faites de ruse ou de violence, alors nous souffrons. C’est ce que fit le Seigneur et c’est ce que nous avons à faire.