J’aurai confiance, et je ne craindrai pas.
(És. 12, 2 )
Il ne vous faut pas attacher trop d’importance à votre joie ou à votre détresse. Ni par l’une ni par l’autre, vous ne pouvez ajouter quoi que ce soit à l’œuvre parfaite de Christ. Si quelqu’un a payé mes dettes, ni ma douleur en pensant à la folie avec laquelle je les ai contractées, ni ma joie de les savoir acquittées, n’ajoutent quoi que ce soit au paiement qui en a été fait, quoique l’un et l’autre de ces sentiments soient naturels et justes.
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Abraham trouva sur la montagne un endroit où il pouvait intercéder auprès de Dieu, tandis que Lot disait : « Je ne puis me sauver vers la montagne, de peur que le mal ne m’atteigne » (Gen. 19, 19 ). L’incrédulité considère toujours la part de la foi comme étant la plus terrible qu’il soit possible de choisir ; tout est ténèbres pour elle dans ce chemin.
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Il n’a pas honte de nous appeler frères [Héb. 2, 11] ; aurons-nous honte de Le confesser comme notre Seigneur et notre Maître à la face du monde ? Ne raisonnez pas en vous-mêmes relativement au moment où vous vous déclarerez pour Christ : faites-le tout de suite avec décision ; jetez-vous à l’eau sans crainte et confiez-vous en Dieu pour les conséquences. Je sais par expérience qu’une confession ouverte et franche d’appartenir à Christ délivre l’âme de la plus grande partie de ses luttes. Je puis dire aussi, en connaissance de cause, que si, dans la force du Seigneur, un homme est rendu capable de dire à ses compagnons et à ses amis : « J’appartiens à Christ et je dois agir pour Lui », il ne souffrira pas comme ceux qui, craignant de confesser le nom de Celui qu’ils désirent servir, se traînent sans force et sans joie parce qu’ils n’ont pas le courage de l’avouer.
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Je ne connais pas une parole plus propre à remplir l’âme de paix que celle-ci : « Ne vous inquiétez de rien » (Phil. 4, 6 ). Combien souvent j’ai expérimenté la force de ces deux mots : de rien !
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Combien peu nous gagnons par la prudence de l’incrédulité ; au contraire, elle donne occasion à la puissance et aux attaques de l’ennemi.
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Jamais l’incrédulité, quelque bonnes que soient ses intentions en s’associant à l’œuvre de la foi, ne peut faire autre chose que la gâter.
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Combien l’enfant de Dieu risque de se fourvoyer lorsqu’il se place sous la protection des incrédules, au lieu de se reposer sur le secours de Dieu dans toutes les difficultés inséparables du sentier de la foi.
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Satan acquiert une large entrée pour exercer ses ravages dans une âme, dès l’instant où celle-ci admet l’ombre d’une méfiance à l’égard de Dieu.
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Lorsque l’incrédulité agit, elle ne produit que du trouble et des angoisses.
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Lorsqu’il reste dans le cœur un gémissement quelconque qui ne s’exhale pas vers Dieu, comme le Dieu de grâce, s’il subsiste quelque méfiance à Son égard, c’est l’action de la chair et l’œuvre de l’ennemi. Il nous arrive parfois d’être abattus (quoique ce soit rarement sans quelque manque de foi) ; mais tout ira bien si nous apportons tout à Dieu.
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L’inquiétude qui voit venir la calamité n’est pas la foi qui fait face aux difficultés par lesquelles Dieu trouve bon de nous faire passer.
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Lorsque l’âme est dans la détresse ou abattue, ce n’est pas en soi un état de péché ; mais le péché s’introduit lorsque l’on se méfie de Dieu.
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Je n’ai rien à craindre tant que mon Sauveur vit et que Son nom est Jésus .
Genèse 19 ◊ 1 Et les deux anges vinrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller à leur rencontre, et se prosterna le visage en terre ; ◊ 2 et il dit : Voici, mes seigneurs, détournez-vous, je vous prie, vers la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit, et lavez vos pieds ; et vous vous lèverez le matin, et vous irez votre chemin. Et ils dirent : Non, mais nous passerons la nuit sur la place. ◊ 3 Et il les pressa beaucoup, et ils se détournèrent [pour aller] chez lui, et entrèrent dans sa maison ; et il leur fit un festin, et cuisit des pains sans levain, et ils mangèrent. ◊ 4 Ils n’étaient pas encore couchés que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple de tous les bouts [de la ville]. ◊ 5 Et ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, afin que nous les connaissions. ◊ 6 Et Lot sortit vers eux à l’entrée, et ferma la porte après lui ; ◊ 7 et il dit : Je vous prie, mes frères, ne faites pas [ce] mal. ◊ 8 Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ; laissez-moi les faire sortir vers vous, et faites-leur comme il vous plaira. Seulement, à ces hommes ne faites rien, car c’est pour cela qu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. ◊ 9 Et ils dirent : Retire-toi ! Et ils dirent : Cet individu est venu pour séjourner [ici], et il veut faire le juge ! Maintenant nous te ferons pis qu’à eux. Et ils pressaient beaucoup Lot, et s’approchèrent pour briser la porte. ◊ 10 Et les hommes étendirent leurs mains et firent entrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte. ◊ 11 Et ils frappèrent de cécité les hommes qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, [de sorte] qu’ils se lassèrent à chercher l’entrée.
◊ 12 Et les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendre, et tes fils, et tes filles, et tout ce que tu as dans la ville, fais-les sortir de ce lieu ; ◊ 13 car nous allons détruire ce lieu, car leur cri est devenu grand devant l’Éternel ; et l’Éternel nous a envoyés pour le détruire. ◊ 14 Et Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles, et dit : Levez-vous, sortez de ce lieu, car l’Éternel va détruire la ville. Et il sembla aux yeux de ses gendres qu’il se moquait.
◊ 15 Et comme l’aube du jour se levait, les anges pressèrent Lot, disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans l’iniquité de la ville. ◊ 16 Et il tardait ; et les hommes saisirent sa main, et la main de sa femme, et la main de ses deux filles, l’Éternel ayant pitié de lui ; et ils le firent sortir, et le laissèrent hors de la ville. ◊ 17 Et il arriva, quand ils les eurent fait sortir dehors, qu’il dit : Sauve-toi, pour ta vie ! ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi sur la montagne, de peur que tu ne périsses. ◊ 18 Et Lot leur dit : Non, Seigneur, je te prie ! ◊ 19 Voici, ton serviteur a trouvé grâce à tes yeux, et la bonté dont tu as usé à mon égard en conservant mon âme en vie a été grande ; et je ne puis me sauver vers la montagne, de peur que le mal ne m’atteigne, et que je ne meure. ◊ 20 Voici, je te prie, cette ville-là est proche pour y fuir, et elle est petite ; que je m’y sauve donc, (n’est-elle pas petite ?) et mon âme vivra. ◊ 21 Et il lui dit : Voici, j’ai accueilli ta demande en cette chose aussi, de ne pas détruire la ville dont tu as parlé. ◊ 22 Hâte-toi de te sauver là ; car je ne peux rien faire jusqu’à ce que tu y sois entré. C’est pourquoi on a appelé le nom de la ville Tsoar. ◊ 23 Le soleil se levait sur la terre quand Lot entra dans Tsoar.
◊ 24 Et l’Éternel fit pleuvoir des cieux sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel ; ◊ 25 et il détruisit ces villes, et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. ◊ 26 Et la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.
◊ 27 Et Abraham se leva de bon matin, [et vint] au lieu où il s’était tenu devant l’Éternel. ◊ 28 Et il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe, et du côté de tout le pays de la plaine, et il vit, et voici, la fumée de la terre montait comme la fumée d’une fournaise. ◊ 29 Et il arriva, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, que Dieu se souvint d’Abraham et renvoya Lot hors de la destruction, quand il détruisit les villes dans lesquelles Lot habitait.
◊ 30 Et Lot monta de Tsoar, et habita dans la montagne, et ses deux filles avec lui ; car il eut peur d’habiter dans Tsoar ; et il habita dans une caverne, lui et ses deux filles. ◊ 31 Et l’aînée dit à la plus jeune : Notre père est vieux, et il n’y a pas d’homme sur la terre pour venir vers nous selon la manière de toute la terre. ◊ 32 Viens, faisons boire du vin à notre père, et couchons avec lui, afin que nous conservions une semence de notre père. ◊ 33 Et elles firent boire du vin à leur père cette nuit-là ; et l’aînée vint et coucha avec son père ; et il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. ◊ 34 Et il arriva, le lendemain, que l’aînée dit à la plus jeune : Voici, j’ai couché la nuit passée avec mon père ; faisons-lui boire du vin encore cette nuit ; et va, couche avec lui, et nous conserverons une semence de notre père. ◊ 35 Et elles firent boire du vin à leur père cette nuit-là aussi ; et la plus jeune se leva, et coucha avec lui ; et il ne s’aperçut ni quand elle se coucha, ni quand elle se leva. ◊ 36 Et les deux filles de Lot conçurent de leur père. ◊ 37 Et l’aînée enfanta un fils, et appela son nom Moab : lui, est le père de Moab, jusqu’à ce jour. ◊ 38 Et la plus jeune, elle aussi, enfanta un fils, et appela son nom Ben-Ammi : lui, est le père des fils d’Ammon, jusqu’à ce jour.
Ésaïe 12 ◊ 1 Et tu diras en ce jour-là : Je te célébrerai, Éternel, car tu étais en colère contre moi, [et] ta colère s’est détournée, et tu m’as consolé. ◊ 2 Voici, *Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai pas ; car Jah, Jéhovah, est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. ◊ 3 Et vous puiserez de l’eau avec joie aux fontaines du salut. ◊ 4 Et vous direz en ce jour-là : Célébrez l’Éternel, invoquez son nom ; faites connaître parmi les peuples ses actes, rappelez que son nom est haut élevé. ◊ 5 Chantez l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques. Cela est connu dans toute la terre. ◊ 6 Pousse des cris de joie et exulte, habitante de Sion, car grand, au milieu de toi, est le Saint d’Israël.
Philippiens 4 ◊ 1 Ainsi donc, mes frères bien-aimés et ardemment désirés, ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés. ◊ 2 Je supplie Évodie, et je supplie Syntyche, d’avoir une même pensée dans le Seigneur. ◊ 3 Oui, je te prie, toi aussi, vrai compagnon de travail, aide celles qui ont combattu avec moi dans l’évangile avec Clément aussi et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
◊ 4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je vous le dirai : réjouissez-vous. ◊ 5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes ; le Seigneur est proche ; ◊ 6 ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâces ; ◊ 7 et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le christ Jésus.
◊ 8 Au reste, frères, toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée, — s’il y a quelque vertu et quelque louange, — que ces choses occupent vos pensées : ◊ 9 ce que vous avez et appris, et reçu, et entendu, et vu en moi, — faites ces choses, et le Dieu de paix sera avec vous.
◊ 10 Or je me suis grandement réjoui dans le Seigneur de ce que maintenant enfin vous avez fait revivre votre pensée pour moi, quoique vous y ayez bien aussi pensé, mais l’occasion vous manquait ; ◊ 11 non que je parle ayant égard à des privations, car, moi, j’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve. ◊ 12 Je sais être abaissé, je sais aussi être dans l’abondance ; en toutes choses et à tous égards, je suis enseigné aussi bien à être rassasié qu’à avoir faim, aussi bien à être dans l’abondance qu’à être dans les privations. ◊ 13 Je puis toutes choses en celui qui me fortifie. ◊ 14 Néanmoins vous avez bien fait de prendre part à mon affliction.
◊ 15 Or vous aussi, Philippiens, vous savez qu’au commencement de l’évangile, quand je quittai la Macédoine, aucune assemblée ne me communiqua [rien], pour ce qui est de donner et de recevoir, excepté vous seuls ; ◊ 16 car, même à Thessalonique, une fois et même deux fois, vous m’avez fait un envoi pour mes besoins ; ◊ 17 non que je recherche un don, mais je recherche du fruit qui abonde pour votre compte. ◊ 18 Or j’ai amplement de tout, et je suis dans l’abondance ; je suis comblé, ayant reçu d’Épaphrodite ce qui [m’a été envoyé] de votre part…, un parfum de bonne odeur, un sacrifice acceptable, agréable à Dieu : ◊ 19 mais mon Dieu suppléera à tous vos besoins selon ses richesses en gloire par le christ Jésus. ◊ 20 Or à notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.
◊ 21 Saluez chaque saint dans le christ Jésus. Les frères qui sont avec moi vous saluent. ◊ 22 Tous les saints vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison de César. ◊ 23 Que la grâce du seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit ! Amen.
Hébreux 2 ◊ 1 C’est pourquoi nous devons porter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne nous écartions. ◊ 2 Car si la parole prononcée par les anges a été ferme, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, ◊ 3 comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant commencé par être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu, ◊ 4 Dieu rendant témoignage avec eux par des signes et des prodiges, et par divers miracles et distributions de l’Esprit Saint, selon sa propre volonté ?
◊ 5 Car ce n’est point aux anges qu’il a assujetti le monde habité à venir dont nous parlons ; ◊ 6 mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, disant : « Qu’est-ce que l’homme que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme que tu le visites ? ◊ 7 Tu l’as fait un peu moindre que les anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, [et l’as établi sur les œuvres de tes mains] ; ◊ 8 tu as assujetti toutes choses sous ses pieds » ; car en lui assujettissant toutes choses, il n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; mais maintenant nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient assujetties ; ◊ 9 mais nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d’honneur, en sorte que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout. ◊ 10 Car il convenait pour lui, à cause de qui sont toutes choses et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs fils à la gloire, il consommât le chef de leur salut par des souffrances. ◊ 11 Car, et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous d’un ; c’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères, ◊ 12 disant : « J’annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l’assemblée je chanterai tes louanges ». ◊ 13 Et encore : « Moi, je me confierai en lui ». Et encore : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés ». ◊ 14 Puis donc que les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable ; ◊ 15 et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, assujettis à la servitude. ◊ 16 Car, certes, il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d’Abraham. ◊ 17 C’est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. ◊ 18 Car, en ce qu’il a souffert lui-même, étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.