Dix-septième semaine — La dépendance

Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire.
(Jean 15, 5)

Lorsque nous sommes réellement faibles, Dieu ne nous abandonne jamais ; mais si nous n’avons pas le sentiment de nos infirmités, nous devons apprendre à les connaître par l’expérience.

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La grande affaire pour nous est d’arriver à une dépendance absolue de la fidélité infaillible de Dieu et de Son amour infatigable qui nous amèneront au terme du voyage.

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La conscience de sa faiblesse empêchera un saint d’oser faire un pas sans Dieu.

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Le lieu de la force est toujours celui où nous sommes obligés de nous appuyer sur Dieu.

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L’essence même de la condition d’une âme en bon état est la dépendance consciente de Dieu.

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Trouvons nos délices dans la dépendance, dans la pensée qu’une personne divine au-dessus de nous s’enquiert de nos besoins et prend soin de nous.

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Il est une marche aisée, un chemin facile de mondanité, et rien n’est plus triste que de voir un chrétien vivre tranquillement et confortablement, allant de l’avant, jour après jour, sans aucune dépendance du Seigneur.

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Nous avons devant nous cette alternative : demeurer dans la dépendance ou tomber.

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Dans chaque détail de notre vie, il n’y a de bénédiction que dans la dépendance de Dieu. Si, en vous parlant maintenant, je cessais de la réaliser, par cet acte même je perdrais complètement la bénédiction qui en résulte pour mon âme. « Séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » [Jean 15, 5]. Je ne puis parler et vous ne pouvez écouter avec profit sans la dépendance du Seigneur.

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Ce que nous avons à faire est de nous appuyer sur le bras du Seigneur, quoi qu’il arrive, et de ne pas nous agiter pour trouver du secours ailleurs.

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Nous pouvons dire des choses vraies dans nos prières ou dans notre témoignage, mais si nous ne réalisons pas notre dépendance du Seigneur, nous n’aurons pas Sa force dans la bataille.

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Si la victoire ne nous conduit pas à adorer, nous nous séparons de Dieu aussitôt qu’elle a été remportée. Combien il est triste de voir qu’une victoire ne conduit souvent qu’à de la joie, au lieu de nous amener à réaliser une dépendance encore plus grande de Dieu, et à trouver toujours davantage nos délices en Lui.

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Nous ne pouvons faire une visite utile sans que Sa main soit avec nous.

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Rappelons-nous que, si nous sommes dans une entière dépendance du Seigneur, la tentation ne nous atteindra pas du tout. L’épreuve peut survenir ; mais, comme Jésus, nous pouvons dire de celle-ci : « La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18, 11). Si nous sommes près de Dieu, toute épreuve devient une occasion précieuse de manifester une obéissance plus grande, sinon c’est une tentation de sortir du chemin de la dépendance.

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Nous ne pouvons nous passer de Lui un seul instant, et combien il est précieux de nous confier en Lui ! Je sens que tout notre travail devrait être l’expression formelle et positive de la pensée de Dieu, et c’est une chose très solennelle de penser que nous dépendons ainsi directement de Lui et travaillons comme de Sa part.

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Personne ne peut nous ravir des mains de Christ, mais pourquoi nous le dirait-Il, s’il n’y avait pas un danger réel, dont Il doit nous garder ? Le loup ravit et disperse les brebis (Jean 10, 12). Ce mot « ravit » est le même qu’au verset 28 : « le loup ne peut ravir les brebis des mains du Berger » ; toutefois notre responsabilité entre en jeu ici. Nous devons dépendre de Lui et nous abandonner à Ses soins infaillibles ; ils sont aussi précieux que la dépendance est nécessaire.