Vingt-quatrième semaine — Les affections divines

L’amour du Christ qui surpasse toute connaissance.
(Éph. 3, 19)

Le Seigneur que j’ai appris à connaître comme Celui qui a donné Sa vie pour moi, est le même Seigneur à qui j’ai affaire tous les jours de ma vie, et toutes Ses dispensations à mon égard sont basées sur les mêmes principes de grâce que mon salut. Qu’il est précieux et encourageant de savoir qu’en ce moment même Jésus éprouve et exerce à mon égard le même amour que celui qu’Il manifestait en mourant pour moi sur la croix.

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Sa mort ouvrit les écluses, afin que les flots de l’amour divin pussent se déverser tout entiers sur de pauvres pécheurs.

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« La mort du Seigneur » (1 Cor. 11, 26) : il est impossible de trouver deux mots qui, ajoutés l’un à l’autre, donnent une pensée aussi importante que ceux-ci ! Combien de choses sont comprises dans le fait que Celui qui est appelé le Seigneur est mort ! Quel amour ! Quels conseils ! Quelle efficace ! Quels résultats !

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Oh ! quel repos pour une pauvre âme, lorsqu’elle comprend qu’elle a affaire avec Celui qui a vaincu tous ses ennemis. Avant qu’elle en eût la conscience, le livre de ses transgressions quotidiennes lui semblait monter devant Dieu, tout noirci de la liste de ses offenses et portant à chaque page ces mots répétés sans cesse : Péché, péché, péché ! Mais maintenant ces lettres noires sont effacées et à leur place vous lisez à chaque page un mot écrit avec le sang de l’Agneau bien-aimé de Dieu : Amour, amour, amour !

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Cet amour est notre sanctuaire pendant que nous traversons un monde rempli de pièges, où nous rencontrons l’opposition de tous les hommes. Plus les afflictions et les perplexités du dehors sont douloureuses, plus est doux le repos de Sa présence.

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La grande affaire pour nous est d’être près de Christ et d’y demeurer constamment ; car c’est là que l’âme est gardée en paix dans le sentiment profond de Son amour. Ainsi notre service découle du fait que nous demeurons auprès de Lui, et il en porte l’empreinte. Comment Christ révéla-t-Il le Père ? « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître » (Jean 1, 18). Il pouvait Le révéler selon la jouissance qu’Il avait, au moment même, de l’amour dont Il était l’objet et dont Il jouissait dans Son sein. Il était parfait, et nous sommes de pauvres et faibles serviteurs ; toutefois, pour nous aussi, c’est le seul moyen de répandre autour de nous l’onction de Sa présence.

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Lorsque tous les orages auront pris fin, la splendeur de la gloire, pour laquelle Il nous prépare, brillera sans nuages, et cette splendeur sera Lui-même. Oh ! combien est précieux l’amour, l’amour de Jésus, qui nous aura amenés dans Sa gloire, pour y être toujours avec Lui !