Trentième semaine — L’énergie divine

Je fais une chose.
(Phil. 3, 14)

L’homme qui n’a qu’un objet en vue, est l’homme énergique. Le seul objet du chrétien, c’est Christ.

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C’est le dévouement que Dieu veut. Partout l’amour pour les âmes, qui nous pousse à les chercher avec zèle, tend à s’affaiblir. On peut perdre le premier amour pour l’œuvre, tout en continuant à travailler. Dieu veuille rallumer en nous cette énergie de l’amour !

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Il est certain que les richesses n’entrèrent jamais dans l’Église de Dieu sans augmenter les épreuves et les difficultés. Vous rencontrerez des riches qui font part de leurs biens pour soulager la pauvreté des autres, et c’est une chose très précieuse ; mais partout où les richesses conservent leur caractère comme telles, elles affaiblissent l’énergie de l’Église de Dieu.

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Là où se trouve l’énergie de l’Esprit, il y a de la lumière et un œil simple qui nous rend capables de reconnaître que Christ seul a de la valeur et que tout le reste ne vaut rien : c’est là ce qui purifie le cœur du racheté.

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Nous avons besoin d’être constamment renouvelés ; sinon l’énergie spirituelle ne se maintient pas. Ce n’est pas le progrès dans la connaissance qui opère ce résultat ; ce qui importe, c’est que nous demeurions près de Dieu. C’est là que l’amour, Son amour agissant dans nos âmes, se maintient et se développe.

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En cherchant avec ardeur le Seigneur et Sa grâce, la puissance divine opère pour nous délivrer, nous libérer et nous faire trouver nos délices en Christ ; cette jouissance nous sépare du mal et du monde. Cherchez cela et ne soyez pas paresseux quant aux choses divines.

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Christ nous est présenté dans la gloire comme Celui qui produit en nous l’énergie pour nous conformer à ce qu’Il est selon cette gloire. Par contre, lorsqu’il s’agit d’entretenir la vie intérieure et de former le caractère du croyant, c’est d’un Christ abaissé que nous avons à nous nourrir. C’est en partie le sujet des chapitres 2 et 3 de l’épître aux Philippiens. Dans le premier de ces chapitres, il s’agit de la vie cachée et du caractère de Christ descendu ici-bas ; le second nous présente un Christ glorifié, objet vers lequel nous courons.

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Épreuves et dangers venant du dehors, anxiétés incessantes provenant du dedans, unies à un courage qui ne reculait devant aucun péril, à un amour pour les pauvres pécheurs et pour l’Assemblée que rien ne refroidissait, tel est le tableau de la vie de l’apôtre que nous trouvons en 2 Corinthiens 11, 23-33, vie d’un dévouement si absolu qu’il touche le cœur le moins sensible. Cet exemple nous fait sentir notre égoïsme et nous pousse à nous agenouiller devant Celui qui était la source vivante du dévouement de ce cher apôtre, et dont la gloire inspirait ce dévouement.

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Nos âmes savent ce que c’est que de laisser derrière nous les choses d’ici-bas et de reconnaître la valeur et l’excellence de Christ ; mais voici quelque bagatelle qui se présente à nos yeux et s’empare de nous. Nous nous intéressons alors plus profondément à cette chose de néant qui va disparaître, qu’à toutes les solides réalités qui sont dans le Christ Jésus.

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Dieu produit en nous des désirs que rien d’autre que la gloire ne peut satisfaire. Le Saint Esprit produit la puissance pour entrer maintenant dans ces choses. Cela montre l’importance qu’il y a pour nous à y demeurer : « Toutes les choses qui sont aimables… — s’il y a quelque vertu et quelque louange — que ces choses occupent vos pensées » (Phil. 4, 8). Quelle joie remplirait le cœur s’il en était ainsi ! Quelle croissance dans la connaissance et l’excellence de Christ, si l’on était habitué à être là où Dieu demeure !

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Le secret d’un progrès réel est l’attachement personnel à Christ Lui-même.