Trente et unième semaine — Le secours venant du sanctuaire

Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force.
(És. 40, 31)

Nous devrions revêtir le caractère de pèlerins pleins d’espoir, non pas celui de pèlerins fatigués.

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Vous ne devez pas dire que vous êtes vieux, comme si vous étiez fatigué. Quoiqu’Il soit « l’Ancien des jours », le Seigneur n’est jamais lassé. Vous avez à renouveler vos forces comme l’aigle [És. 40, 31], afin de porter du fruit dans votre vieillesse [Ps. 92, 14].

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La source d’une vraie force se trouve dans le sentiment de la grâce du Seigneur. L’homme naturel en nous méconnaît toujours Christ comme étant la seule source de toute force et de toute bénédiction.

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Si Sa voie est « dans le lieu saint », elle est aussi « dans la mer » (Ps. 77, 13, 19), et, si nous y sommes avec Lui, la mer se soumet à Sa puissance, mais à nulle autre que je sache : lorsqu’Il opère, elle s’apaise aussitôt.

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Oh ! si le Seigneur Lui-même n’était pas l’ouvrier, combien serait chimérique la prétention d’atteindre toutes les âmes qui sont dans le besoin. Aussi c’est une consolation de pouvoir regarder à Lui, afin que Son regard et Sa grâce les atteignent.

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Je n’ai qu’une bonne parole à vous adresser : « Tenez-vous tout près de Jésus ! ». Vous savez que là vous trouverez la joie, la force et cette conscience de Son amour qui soutient partout et fait rentrer tout le reste dans le néant. C’est en Lui qu’est notre bonheur et notre vie.

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« Dieu est notre refuge et notre force, un secours dans les détresses » (Ps. 46, 1). Les efforts humains ferment la porte à ce secours. Aucune combinaison humaine n’est jamais exacte. En Son propre temps et à Sa manière, Dieu interviendra. Les efforts de l’homme prouvent son manque de foi et de paix ; ses plans et ses projets sont simplement œuvre de la chair. Le sentier suivi par mon Sauveur L’a conduit auprès de Son Dieu et Père, là où Il est maintenant assis sur le trône. Pour l’atteindre, j’ai Sa force tout le long du chemin.

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Le devoir nous conduit toujours dans les difficultés, mais ce qui me console, c’est que Dieu est là et que la victoire est certaine.

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Occupez-vous de Christ pour être rafraîchi et fortifié ! C’est une grande chose de traverser les souffrances avec Lui ; elles se transforment alors en fontaine et avec elles la grâce descend aussi sur nous. Priez pour les saints, pour eux tous ; portez leurs douleurs à Christ, et, dans votre propre esprit, apportez Christ à toutes les douleurs.

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Je suis très encouragé à la pensée qu’en regardant à Christ, non seulement je vois, mais aussi je trouve ce que je devrais être : « De sa plénitude, nous tous nous avons reçu, et grâce sur grâce » (Jean 1, 16). « Nous tous, contemplant à face découverte la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire » (2 Cor. 3, 18). Il y a là une réelle croissance à la ressemblance de Christ, et à chaque instant, nous devrions croître ainsi.

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J’ai généralement beaucoup de choses qui pèsent lourdement sur moi dans la sphère de ma responsabilité ; mais je les remets à Celui dont la puissance s’élève au-dessus de tout ce que ce pauvre monde peut requérir, et pour lequel un fardeau n’en est un en aucune manière. Il dirige toutes choses selon le conseil de Sa volonté [Éph. 1, 11].