Trente-deuxième semaine — Le repos

Venez à moi… et moi je vous donnerai du repos »
(Matt. 11, 28)

Nous considérons notre état, le fruit que nous portons, nos sentiments, pour savoir si nous sommes à Lui : ces choses ne peuvent, ni ne doivent donner le repos. Jésus ne dit pas : « Apprenez à connaître votre état et vous trouverez le repos » ; mais : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés » ; tels que vous êtes, « venez à moi, et je vous donnerai du repos ». Notre repos ne provient pas du fait que nous sommes ce qu’Il désire, mais du fait qu’Il est ce dont nous avons besoin.

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C’est Jésus qui donne un repos permanent à nos âmes et non pas ce que peuvent être nos pensées relativement à nous-mêmes. La foi ne considère jamais ce qui est en nous comme étant le motif du repos. Elle reçoit, aime et saisit ce que Dieu a révélé et ce que sont les pensées de Dieu au sujet de Jésus, dans lequel est Son repos à Lui.

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Christ n’a pas seulement fait la paix, mais Il nous dit : « Je vous donne ma paix » (Jean 14, 27). Qu’était-ce que la paix de Christ ? Il était ici-bas dans une intimité ininterrompue avec le Père, dans la paix d’une communion parfaite. Il nous donne Sa propre place et nous avons communion avec le Père ; lorsque nous marchons dans ce chemin, nous avons cette paix de Christ.

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Il n’y a qu’un homme qui n’eut jamais ici-bas un lieu de repos : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matt. 8, 20). Si maintenant nous avons « un nid », un lieu de repos en Dieu, c’est parce que, pour nous, Jésus n’eut aucun repos sur la terre.

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Après toute la fatigue éprouvée par nos cœurs dans ce monde, que le Seigneur Jésus a traversé sans y trouver un lieu où Son cœur réellement brisé pût se reposer, Il nous révèle que ce que l’homme ne trouve nulle part ailleurs, se trouve en Dieu. Il est délicieux de savoir qu’après tout, un pauvre cœur fatigué, lassé de lui-même, de ses propres voies, du monde et de tout ce qu’il renferme, peut trouver le repos dans la béatitude du sein du Père.

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On peut quelquefois se reposer avec Dieu aussi bien qu’agir avec Lui ; car on ne peut agir indépendamment de Lui, même en voulant faire le bien, sans amener du trouble.

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Jésus Christ donne le repos suprême, car Il est Celui qui savait, mieux que nul autre, ce qu’est la paix dans la tribulation.

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Je cherche à nourrir les âmes de Christ : c’est ce dont elles ont besoin, soit pour leur tranquillité, soit pour être formées à Son image. Ceux qui ne sont pas avec Lui ne connaissent pas le repos.

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Quelle tranquillité d’esprit assurée cela donne de s’être trouvé, par la connaissance du Fils, en pleine confiance de cœur avec le Père ! Possédez-vous cette bénédiction-là ? Vos cœurs sont-ils réellement occupés du Père ? Pouvez-vous dire : « En Christ, j’ai trouvé le Père » ?