Trente-troisième semaine — La fidélité de Dieu

Dieu est fidèle.
(1 Cor. 1, 9)

Nous devrions avoir confiance en la fidélité de Dieu pour garder les siens.

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Il ne se servira pas toujours de nous en toute occasion, mais Il accomplira toujours Son propre travail, et nous pouvons ou nous devrions nous confier en Lui pour cela.

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La patience est souvent un grand remède parce qu’il y a un Dieu qui agit. Dans plus d’un cas, nous devons laisser Dieu faire seul tout ce qu’il y a à faire.

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Ne doutez pas de Sa fidélité. Oh ! combien je serais ingrat, si je ne rendais pas témoignage à Sa fidélité et à Sa grande, à Sa douce et précieuse patience envers Son pauvre serviteur.

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Je sens que de simples attaques personnelles doivent toujours rester sans réponse. Si nous avons manqué, reconnaissons-le ; si c’est le contraire, remettons tout au Seigneur. « Tu répondras pour moi, ô Éternel, mon Dieu ». Vous vous noircissez autant à lutter avec un ramoneur qu’à le serrer dans vos bras. Notre affaire est de vivre au-dessus de ces choses et de ne pas penser aux attaques, mais aux âmes.

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Quand Dieu travaille, nous comptons sur des résultats complets.

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J’ai constamment trouvé qu’apporter réellement les choses à Dieu, c’est le moyen de les voir s’accomplir.

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Son amour et Sa grâce ne font jamais défaut. Si nous étions seuls dans le monde, Sa grâce suffirait et, béni soit Son nom, elle nous serait une compagnie perpétuelle.

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Paul pouvait toutes choses par Celui qui le fortifiait. Douce et précieuse expérience, non seulement parce qu’elle rend capable de faire face à toutes les circonstances, ce qui est d’un grand prix, mais parce qu’ainsi le Seigneur est connu comme l’ami du cœur, constant, fidèle et puissant. Paul ne dit pas seulement : « Je puis toutes choses », mais : « Je puis toutes choses en Celui qui me fortifie » (Phil. 4, 13). C’est une force qui découle continuellement de la communion avec Christ, d’un lien avec Lui, maintenu dans le cœur. Ce n’est pas non plus : « On peut toutes choses », ce qui est vrai, mais Paul l’avait appris pratiquement : il savait sur qui il pouvait compter. Christ avait toujours été fidèle envers lui, et l’avait secouru souvent à travers beaucoup de difficultés, souvent aussi en des temps prospères. Paul avait appris à mettre sa confiance en Lui et non dans les circonstances : car Christ restait toujours le même.

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Le cœur de Paul se reposait en Dieu ; son assurance à l’égard des Philippiens en est la preuve. « Mon Dieu, dit-il, suppléera richement à tous vos besoins » [Phil. 4, 19]. Il n’exprime pas le désir que Dieu le fasse. Il avait appris, par sa propre expérience, ce qu’était son Dieu. « Mon Dieu », dit-il, celui que j’ai appris à connaître dans toutes les circonstances par lesquelles j’ai passé, « suppléera à tous vos besoins ». Il applique aux Philippiens sa propre expérience de ce qu’était Dieu pour lui, et celle de la fidélité de Christ.

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Puisse la présence de ce fidèle et parfait Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous soutenir et réjouir votre cœur !