Trente-septième semaine — Chute et restauration

Il restaure mon âme.
(Ps. 23, 3)

L’habitude constante de juger la chair dans les petites choses est le secret pour être gardé de chute.

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C’est une œuvre très désagréable, mais très utile, que d’apprendre à nous connaître. Pierre fut criblé et dut apprendre que la confiance qu’il avait en lui-même était la cause première de sa chute. Non seulement le Seigneur restaure son âme à la fin, mais fait de lui un canal de bénédiction pour d’autres. Lorsque vous réalisez votre néant absolu, vous pouvez être en aide à d’autres. « Pais mes brebis » (Jean 21, 17), dit le Seigneur à Pierre.

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L’humilité devant les hommes est souvent la meilleure preuve de la restauration devant Dieu.

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Supposons que mon âme ait perdu la communion avec Dieu, mon cœur naturel dira : « Je dois en corriger la cause, avant de pouvoir venir à Christ ». Mais Il est plein de grâce et, si nous le savons, notre devoir est de revenir à Lui immédiatement tels que nous sommes et ensuite de nous humilier profondément devant Lui. Ce n’est qu’en Lui et par Lui que nous trouverons ce qui restaure nos âmes.

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Pour être vraiment restauré, le chrétien doit reconnaître quel est le moment où son âme a abandonné la communion avec Dieu pour chercher sa propre volonté. Cette communion n’est pas pleinement rétablie, le « moi » et sa volonté ne sont pas entièrement brisés, tant que le chrétien n’a pas découvert le point où son cœur commença à perdre sa sensibilité spirituelle, chose que la présence de Dieu nous fait sentir.

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Il est très bien d’avoir soin de ses affaires, mais ne les laissez pas s’interposer entre votre âme et Dieu. Si vous ne jouissez pas de Lui autant et même davantage qu’autrefois, cherchez-en la cause et regardez à Lui, car « Il donne une plus grande grâce » (Jacq. 4, 6).

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Si l’épreuve vient se placer entre vos âmes et Dieu, de manière à produire de la méfiance, il y a péché. En me restaurant, Dieu peut aussi bien me délivrer des difficultés que me garder de L’offenser. Le psalmiste ne dit pas : « Il faut que mon âme soit restaurée avant que je m’approche de Dieu », mais « Il restaure mon âme » (Ps. 23, 3).

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Combien souvent l’absence de Dieu nous fait sentir ce qu’Il est, quand nous n’avions pas apprécié Sa présence !

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Nous suivons souvent d’un pas rapide le sentier glissant du péché, parce que la première faute tend à affaiblir dans l’âme l’autorité et la puissance de ce qui peut seul nous empêcher d’en commettre de plus graves : savoir la Parole de Dieu, unie à la conscience de la présence de Christ qui communique à cette Parole toute sa puissance pratique sur nos âmes.

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Il est de toute importance que notre vie intérieure soit maintenue à la hauteur de notre activité extérieure, sinon nous sommes près de quelque chute spirituelle.

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Il est surprenant de voir ce qu’un homme peut croire, lorsqu’il est laissé à lui-même, sans être gardé de Dieu, là où l’Ennemi exerce sa puissance. Nous parlons de sens commun et de raison (choses très précieuses en elles-mêmes), mais l’histoire nous apprend que c’est Dieu seul qui peut nous les donner ou nous les conserver.