La grâce pour avoir du secours au moment opportun.
(Héb. 4, 16 )
La sagesse humaine et la philosophie n’ont jamais réussi à connaître Dieu ; Il se révèle à nous par nos besoins : c’est la nécessité qui Le découvre. De cette manière, le cœur du pécheur, et aussi celui de l’enfant de Dieu, sont mis à leur vraie place. Je doute beaucoup que nous ayons jamais appris quoi que ce soit d’une manière aussi solide par un autre chemin.
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Nous ne devrions jamais être découragés, car le Seigneur en qui nous nous confions ne fait ni ne peut jamais faire défaut. C’est précisément dans la seconde épître à Timothée, qui nous fait le tableau du déclin et de la ruine, que Paul s’attend que son cher fils soit fortifié dans la foi ; il n’y eut jamais un temps aussi favorable à l’avancement de la foi ; car on en a besoin et le Seigneur répond toujours aux besoins.
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J’ai appris à la croix ce qu’était Dieu pour moi pécheur ; maintenant je dois apprendre comment Il fait face à mes besoins de croyant dont Il prend connaissance, et en les plaçant devant Lui. Il ne suffit pas que j’aie faim ; il faut que je meure de faim pour apprendre ce qu’il y a dans Son cœur pour moi. Lorsque le fils prodigue eut faim, il cherchait des gousses pour s’en nourrir [Luc 15, 16] ; mais lorsqu’il périssait de faim et se tourna vers la maison paternelle, il connut alors l’amour dont le cœur de son père était rempli.
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Si nous connaissions un peu plus la consolation et la joie qu’il y a à nous désaltérer à la plénitude de l’amour de Dieu, nous sentirions que les circonstances actuelles sont le néant même.
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Toutes les fois que, dans le désert, nous avons des besoins réels, c’est un péché de nous demander si Dieu nous secourra ou non. C’est tenter le Seigneur que de douter des ressources de Sa bonté pour nous donner tout ce dont nous avons besoin.
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« Seigneur », dit le lépreux, « si tu veux, tu peux me rendre net » (Matt. 8, 2 ). Le lépreux était convaincu de Sa puissance, mais ne connaissait pas Son amour, avec lequel le Seigneur le met en contact ; Il le toucha en disant : « Je veux, sois net » (v. 3 ). Si quelqu’un touchait un lépreux, il était impur et mis hors du camp, mais Christ ne peut contracter de souillure. La sainteté sans tache, que le mal ne peut atteindre, apporte aux pécheurs l’amour dont ils ont besoin.
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« Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu ! » (Ps. 139, 17 ). Thème précieux, thème des pensées de Dieu, aussi élevées au-dessus de nos pensées que les cieux sont élevés au-dessus de la terre [És. 55, 9] ; thème de la grâce insondable et illimitée de Dieu ; le vrai affranchissement ! Savons-nous ce que c’est que de voir nos propres pensées, si étroites, si misérables, si mesquines, anéanties par les pensées de Dieu si élevées, si généreuses, si libérales au sujet de ce que nous sommes en Christ ? Jésus est la grande pensée de Dieu ; les pensées de Dieu nous sont exprimées en Lui. Ce n’est pas un ange non déchu, mais un pécheur vivifié par l’Esprit de Dieu, qui peut entrer ainsi dans les profondes pensées de Dieu.
Ésaïe 55 ◊ 1 * Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait. ◊ 2 Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui n’est pas du pain, et votre labeur pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi attentivement, et mangez ce qui est bon ; et que votre âme jouisse à plaisir des choses grasses. ◊ 3 Inclinez votre oreille et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra : et je ferai avec vous une alliance éternelle, les grâces assurées de David.
◊ 4 Voici, je l’ai donné pour témoignage aux peuples, pour chef et commandant des peuples. ◊ 5 Voici, tu appelleras une nation que tu n’as pas connue ; et une nation qui ne te connaît pas accourra vers toi, à cause de l’Éternel, ton Dieu, et du Saint d’Israël ; car il t’a glorifié.
◊ 6 Cherchez l’Éternel tandis qu’on le trouve ; invoquez-le pendant qu’il est proche. ◊ 7 Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme inique, ses pensées, et qu’il retourne à l’Éternel, et il aura compassion de lui, — et à notre Dieu, car il pardonne abondamment. ◊ 8 Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel : ◊ 9 car [comme] les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. ◊ 10 Car comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas, mais arrosent la terre et la font produire et germer, et donner de la semence au semeur, et du pain à celui qui mange, ◊ 11 ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche : elle ne reviendra pas à moi sans effet, mais fera ce qui est mon plaisir, et accomplira ce pour quoi je l’ai envoyée. ◊ 12 Car vous sortirez avec joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront devant vous en chants de triomphe, et tous les arbres des champs battront des mains : ◊ 13 au lieu de l’épine croîtra le cyprès ; au lieu de l’ortie croîtra le myrte ; et ce sera pour l’Éternel un nom, un signe à toujours, qui ne sera pas retranché.
Luc 15 ◊ 1 Et tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre. ◊ 2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Celui-ci reçoit des pécheurs, et mange avec eux. ◊ 3 Et il leur dit cette parabole, disant : ◊ 4 Quel est l’homme d’entre vous, qui, ayant cent brebis et en ayant perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et ne s’en aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ? ◊ 5 et l’ayant trouvée, il la met sur ses propres épaules, bien joyeux ; ◊ 6 et, étant de retour à la maison, il appelle les amis et les voisins, leur disant : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis perdue. ◊ 7 Je vous dis, qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.
◊ 8 Ou quelle est la femme, qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la lampe et ne balaye la maison, et ne cherche diligemment jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ? ◊ 9 et l’ayant trouvée, elle assemble les amies et les voisines, disant : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue. ◊ 10 Ainsi, je vous dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
◊ 11 Et il dit : Un homme avait deux fils ; ◊ 12 et le plus jeune d’entre eux dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Et il leur partagea son bien. ◊ 13 Et peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, s’en alla dehors en un pays éloigné ; et là il dissipa son bien en vivant dans la débauche. ◊ 14 Et après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là ; et il commença d’être dans le besoin. ◊ 15 Et il s’en alla et se joignit à l’un des citoyens de ce pays-là, et celui-ci l’envoya dans ses champs pour paître des pourceaux. ◊ 16 Et il désirait de remplir son ventre des gousses que les pourceaux mangeaient ; et personne ne lui donnait [rien]. ◊ 17 Et étant revenu à lui-même, il dit : Combien de mercenaires de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! ◊ 18 Je me lèverai et je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; ◊ 19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. ◊ 20 Et se levant, il vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, et, courant [à lui], se jeta à son cou et le couvrit de baisers. ◊ 21 Et le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. ◊ 22 Mais le père dit à ses esclaves : Apportez dehors la plus belle robe, et l’en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales à ses pieds ; ◊ 23 et amenez le veau gras et tuez-le ; et mangeons et faisons bonne chère ; ◊ 24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère. ◊ 25 Or son fils aîné était aux champs ; et comme il revenait et qu’il approchait de la maison, il entendit la mélodie et les danses ; ◊ 26 et, ayant appelé l’un des serviteurs, il demanda ce que c’était. ◊ 27 Et il lui dit : Ton frère est venu, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré sain et sauf. ◊ 28 Et il se mit en colère et ne voulait pas entrer. Et son père étant sorti, le pria. ◊ 29 Mais lui, répondant, dit à son père : Voici tant d’années que je te sers, et jamais je n’ai transgressé ton commandement ; et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis ; ◊ 30 mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des prostituées, est venu, tu as tué pour lui le veau gras. ◊ 31 Et il lui dit : [Mon] enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; ◊ 32 mais il fallait faire bonne chère et se réjouir ; car celui-ci, ton frère, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.
Matthieu 8 ◊ 1 Et quand il fut descendu de la montagne, de grandes foules le suivirent. ◊ 2 Et voici, un lépreux s’approchant, se prosterna devant lui, disant : Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre net. ◊ 3 Et [Jésus], étendant la main, le toucha, disant : Je veux, sois net. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. ◊ 4 Et Jésus lui dit : Prends garde de ne le dire à personne ; mais va, montre-toi au sacrificateur et offre le don que Moïse a ordonné, pour qu’il leur serve de témoignage.
◊ 5 Et comme il entrait dans Capernaüm, un centurion vint à lui, le suppliant, ◊ 6 et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie, horriblement tourmenté. ◊ 7 Et Jésus lui dit : J’irai, moi, et je le guérirai. ◊ 8 Et le centurion répondit et dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri ; ◊ 9 car moi aussi, je suis un homme placé sous l’autorité [d’autrui], ayant sous moi des soldats ; et je dis à l’un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait. ◊ 10 Et Jésus, l’ayant entendu, s’en étonna, et dit à ceux qui [le] suivaient : En vérité, je vous dis : je n’ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi. ◊ 11 Et je vous dis que plusieurs viendront d’orient et d’occident, et s’assiéront avec Abraham et Isaac et Jacob dans le royaume des cieux ; ◊ 12 mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors : là seront les pleurs et les grincements de dents. ◊ 13 Et Jésus dit au centurion : Va, et qu’il te soit fait comme tu as cru ; et à cette heure-là son serviteur fut guéri.
◊ 14 Et Jésus, étant venu dans la maison de Pierre, vit la belle-mère de Pierre couchée là et ayant la fièvre ; ◊ 15 et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; et elle se leva et le servit.
◊ 16 Et le soir étant venu, on lui apporta beaucoup de démoniaques ; et il chassa les esprits par [une] parole, et guérit tous ceux qui se portaient mal ; ◊ 17 en sorte que fût accompli ce qui a été dit par Ésaïe le prophète, disant : « Lui-même a pris nos langueurs, et a porté nos maladies ».
◊ 18 Or Jésus, voyant de grandes foules autour de lui, commanda de passer à l’autre rive. ◊ 19 Et un scribe s’approchant, lui dit : Maître, je te suivrai où que tu ailles. ◊ 20 Et Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures ; mais le fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. ◊ 21 Et un autre de ses disciples lui dit : Seigneur, permets-moi de m’en aller premièrement et d’ensevelir mon père. ◊ 22 Mais Jésus lui dit : Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts.
◊ 23 Et quand il fut monté dans la nacelle, ses disciples le suivirent ; ◊ 24 et voici, une grande tourmente s’éleva sur la mer, en sorte que la nacelle était couverte par les vagues ; mais lui dormait. ◊ 25 Et les disciples s’approchèrent et le réveillèrent, disant : Seigneur, sauve-[nous] ! nous périssons. ◊ 26 Et il leur dit : Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors, s’étant levé, il reprit les vents et la mer, et il se fit un grand calme. ◊ 27 Et les gens s’en étonnèrent, disant : Quel est celui-ci, que les vents même et la mer lui obéissent !
◊ 28 Et quand il arriva à l’autre rive, dans le pays des Gergéséniens, deux démoniaques, sortant des sépulcres, vinrent à sa rencontre ; [et ils étaient] très violents, en sorte que personne ne pouvait passer par ce chemin-là. ◊ 29 Et voici, ils s’écrièrent, disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici avant le temps pour nous tourmenter ? ◊ 30 Et il y avait, loin d’eux, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. ◊ 31 Et les démons le priaient, disant : Si tu nous chasses, permets-nous de nous en aller dans le troupeau des pourceaux. ◊ 32 Et il leur dit : Allez. Et eux, sortant, s’en allèrent dans le troupeau des pourceaux ; et voici, tout le troupeau des pourceaux se rua du haut de la côte dans la mer ; et ils moururent dans les eaux. ◊ 33 Et ceux qui les paissaient s’enfuirent ; et, s’en étant allés dans la ville, ils racontèrent tout, et ce qui était arrivé aux démoniaques. ◊ 34 Et voici, toute la ville sortit au-devant de Jésus ; et l’ayant vu, ils le prièrent de se retirer de leur territoire.
Psaumes 139 Au chef de musique. De David. Psaume.
◊ 1 Éternel ! tu m’as sondé, et tu m’as connu.
◊ 2 Tu connais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ;
◊ 3 Tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies.
◊ 4 Car la parole n’est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Éternel ! tu la connais tout entière.
◊ 5 Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi,…
◊ 6 Connaissance trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis [atteindre] !
◊ 7 * Où irai-je loin de ton Esprit ? et où fuirai-je loin de ta face ?
◊ 8 Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol, t’y voilà.
◊ 9 Si je prends les ailes de l’aube du jour, si je fais ma demeure au bout de la mer,
◊ 10 Là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira.
◊ 11 Et si je dis : Au moins les ténèbres m’envelopperont, — alors la nuit est lumière autour de moi.
◊ 12 Les ténèbres même ne sont pas obscures pour [me] cacher à toi, et la nuit resplendit comme le jour, l’obscurité est comme la lumière.
◊ 13 Car tu as possédé mes reins, tu m’as tissé dans le ventre de ma mère.
◊ 14 * Je te célébrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien.
◊ 15 Mes os ne t’ont point été cachés lorsque j’ai été fait dans le secret, façonné comme une broderie dans les lieux bas de la terre.
◊ 16 Tes yeux ont vu ma substance informe, et dans ton livre [mes membres] étaient tous écrits ; de jour en jour ils se formaient, lorsqu’il n’y en avait [encore] aucun.
◊ 17 Combien me sont précieuses tes pensées, ô *Dieu ! combien en est grande la somme !
◊ 18 Si je veux les compter, elles sont plus nombreuses que le sable. Si je me réveille, je suis encore avec toi.
◊ 19 * Ô +Dieu ! si tu voulais tuer le méchant ! Et vous, hommes de sang, retirez-vous de moi ;…
◊ 20 Eux qui parlent contre toi astucieusement, qui prennent [ton nom] en vain, tes ennemis !
◊ 21 N’ai-je pas en haine, ô Éternel, ceux qui te haïssent ? et n’ai-je pas en horreur ceux qui s’élèvent contre toi ?
◊ 22 Je les hais d’une parfaite haine ; ils sont pour moi des ennemis.
◊ 23 Sonde-moi, ô *Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées.
◊ 24 Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle.
Hébreux 4 ◊ 1 — Craignons donc qu’une promesse ayant été laissée d’entrer dans son repos, quelqu’un d’entre vous paraisse ne pas l’atteindre ; ◊ 2 car nous aussi, nous avons été évangélisés de même que ceux-là ; mais la parole qu’ils entendirent ne leur servit de rien, n’étant pas mêlée avec de la foi dans ceux qui l’entendirent. ◊ 3 Car nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme il a dit : « Ainsi je jurai dans ma colère : S’ils entrent dans mon repos », bien que les œuvres aient été faites dès la fondation du monde. ◊ 4 Car il a dit ainsi quelque part touchant le septième jour : « Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres au septième jour » ; ◊ 5 et encore dans ce passage : « S’ils entrent dans mon repos ! » ◊ 6 Puis donc qu’il reste que quelques-uns y entrent, et que ceux qui auparavant avaient été évangélisés ne sont pas entrés à cause de leur désobéissance, ◊ 7 encore une fois il détermine un certain jour, disant, en David, si longtemps après : « Aujourd’hui », comme il a été dit auparavant : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » ◊ 8 Car si Josué leur avait donné le repos, il n’aurait pas parlé après cela d’un autre jour. ◊ 9 Il reste donc un repos sabbatique pour le peuple de Dieu. ◊ 10 Car celui qui est entré dans son repos, lui aussi s’est reposé de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes propres. ◊ 11 Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là, afin que personne ne tombe en imitant une semblable désobéissance. ◊ 12 Car la parole de Dieu est vivante et opérante, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées et les intentions du cœur. ◊ 13 Et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et découvertes aux yeux de celui à qui nous avons affaire.
◊ 14 Ayant donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme [notre] confession ; ◊ 15 car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse sympathiser à nos infirmités, mais [nous en avons un qui a été] tenté en toutes choses comme nous, à part le péché. ◊ 16 Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour [avoir du] secours au moment opportun.