Quarantième semaine — La puissance

Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
(Matt. 28, 18)
Voici, je vous donne l’autorité… sur toute la puissance de l’ennemi.
(Luc 10, 19)

Lorsqu’on fait de grands préparatifs pour mener à bien l’œuvre du Seigneur, c’est la preuve que l’on ne reconnaît pas la bénédiction inhérente à cette œuvre, « qui n’attend pas l’homme, et ne dépend pas des fils des hommes » (Mich. 5, 7). Je n’attends pas l’homme, si j’ai foi en Dieu et si j’agis dans la puissance de cette foi. Que chacun travaille selon qu’il est conduit par le Seigneur. L’Esprit de Dieu ne doit pas être enchaîné par l’homme. Toute puissance découle de l’énergie et de l’autorité directes de l’Esprit Saint dans l’individu.

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Une fermeté sans compromis, mais calme, nous convient : rien ne garde l’âme dans le calme comme le sentiment de la grâce. C’est un signe de puissance et aussi d’humilité. La conscience de notre néant, avec un esprit de paix, donne la puissance pour tout surmonter.

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Ce n’est pas la quantité, mais la qualité de mon travail, qui m’exerce constamment. Je ne fais pas autre chose que de continuer mon service sans arrêt, mais je désire la puissance intérieure, un cœur entièrement consacré à Christ, afin d’agir selon la plénitude de puissance qui est en Lui, n’ayant rien en moi qui m’empêche de réaliser une association absolue de sentiment avec Ses pensées et Ses desseins ; en un mot avec Christ. C’est tout autre chose d’entrer dans le service avec la conviction que nous venons de Sa part comme Ses confidents, apportant Son message, ou d’y entrer sans Lui.

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C’est Christ Lui-même qui devient votre force, la puissance de Christ demeurant sur vous. Vous recevez Sa puissance dans votre faiblesse comme étant votre puissance pour traverser ce monde.

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Dans la prière, Dieu est à nous ; Sa puissance est mise en jeu.

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Il est très important pour nous d’en finir avec nous-mêmes. Tout notre travail se ressent de notre état. Un cœur rempli de Christ, la solennité d’avoir affaire avec les âmes relativement à l’éternité, sentiment que nous éprouvons lorsque nous sommes remplis de Lui et parlons de Sa part, tout cela donne du poids et de l’onction à notre activité.

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Nous ne pouvons être une complète épître de Christ, si nous ne manifestons pas la puissance sur tous les obstacles, même sur la mort. La mort nous appartient. Le chrétien qui vit dans la puissance de la vie de Christ, possède une autorité absolue sur la mort (1 Cor. 15, 55).

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Nous ne devons pas être occupés du mal, ni nous laisser terrifier en aucune façon par l’adversaire, comme si le Seigneur n’avait pas la haute main. Il a vaincu et nous conduit à une pleine bénédiction qui sera réalisée lorsque l’ennemi sera lié. Nous devons aller de l’avant dans la confiance que la puissance Lui appartient et qu’elle est dans Ses mains.

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C’est toujours là où Dieu veut que nous soyons, que nous trouvons Sa précieuse bénédiction. Sans Lui, nous ne pouvons rien. Lorsqu’Il opère dans Sa grâce, combien l’on est heureux d’être l’instrument de Sa puissance et de Sa bonté ! Même les exercices de nos âmes, dans les difficultés de l’œuvre, nous conduisent à Lui, et tout ce qui produit ce résultat nous est en bénédiction.

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Il y a de la puissance en Christ ; il y a en Lui une pleine suffisance pour tout ce qu’Il vous appelle à être ou à faire.