Quarante-cinquième semaine — La volonté de Dieu

Ma viande est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé.
(Jean 4, 34)

Ne pas avoir d’autre motif que la volonté de mon Père, quelle simplification merveilleuse dans mes circonstances ! Si vous pensiez à ne jamais rien faire que parce que c’est la volonté expresse de Dieu, combien de choses disparaîtraient immédiatement de votre vie ! Vous ne lutteriez pas sans cesse contre ceci ou cela, mais vous seriez gardés dans la conviction paisible que la grâce de Dieu a pourvu à tout et que vous n’avez pas à faire un pas sans que Son amour y ait pourvu d’avance.

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Tous les instruments de la providence de Dieu suivent le chemin de Sa volonté, que je dois accomplir.

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Je n’ai point de chez-moi, quoique étant l’objet de bienfaits innombrables. Sur la terre mon chez-moi — car c’est le foyer du cœur — est le lieu de Sa volonté ; quant au repos, je l’aurai réellement dans le ciel.

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Nous n’avons qu’à trouver Sa volonté pour le trouver Lui-même dans ce chemin.

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Dès que Dieu nous a fait connaître Sa volonté, nous ne devons pas permettre à quelque autre influence, survenant après coup, de la mettre en question, bien que cette dernière puisse prendre la forme d’une parole de Dieu. Si nous étions moralement plus près du Seigneur, nous sentirions que le seul chemin juste et vrai est de suivre la direction qu’Il nous a indiquée en premier lieu.

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Nous pouvons perdre la bénédiction que Dieu se proposait de nous donner, si nous ne discernons pas Sa pensée dans ce qui nous afflige.

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Le commandement donné par la bouche de Dieu est précieux par-dessus tout, parce qu’il exprime Sa propre pensée et Sa volonté qui sont parfaites à notre égard. C’est par Sa Parole que nous entretenons aussi notre vie en nous en nourrissant avec délices, comme venant de Lui dans le sentiment de Sa perfection.

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« Si donc vous avez été ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut » (Col. 3, 1). Nous sommes ressuscités et n’avons désormais pas plus affaire avec le monde, quant à nos affections et à notre but, qu’un homme qui en a été retiré par la mort. Il n’est pas dit : « Vous devez mourir », mais : « Vous êtes morts » (v. 3), car tel est l’état chrétien. Si un ange était ici-bas, il ferait ce qui est selon la volonté de Dieu à son égard, mais il n’aurait rien à faire avec la terre, quant au but qu’il y poursuivrait.

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Nous trouvons dans la Parole la règle de la conduite du chrétien. Elle est très simple, très catégorique et parfaitement satisfaisante pour le cœur qui désire réellement faire la volonté de Dieu : « Quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus » (Col. 3, 17).

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Soyez assurés que, si nous sommes assez près de Dieu, nous ne serons pas embarrassés pour connaître Sa volonté.

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La volonté de Son Père était le motif de l’activité de Christ en toutes choses. Il y a des milliers de choses que nous faisons par habitude en disant que nous devons les faire ; il n’y a point de « il faut » pour moi, si ce n’est la volonté de Christ.

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Là où il y a du discernement spirituel, les choses deviennent aussi simples et claires que la lumière du jour. « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent » (Ps. 25, 14). Là où est la crainte du Seigneur, il y aura l’intelligence de Sa Parole et de Sa pensée ; mais la Parole de Dieu ne sera pas simple, si l’on ne se soumet pas à Lui.