Quarante-huitième semaine — Christ est tout

Jésus seul.
(Marc 9, 8)

Christ est la clef de l’énigme de ce monde.

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Que Dieu nous accorde d’être n’importe quoi ou de n’être rien du tout, afin que le Seigneur Jésus Christ soit tout.

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L’aiguille aimantée se tourne invariablement vers le pôle ; elle oscille toujours légèrement lorsque la tempête fait rage, mais sa direction ne varie jamais ; la boussole du cœur chrétien est sans cesse tournée vers Christ.

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La seule chose qui puisse être en vraie bénédiction pour nos frères, si précieux à nos cœurs parce qu’ils appartiennent à Christ, c’est ce que nous reproduisons de Lui dans notre vie.

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C’est en Christ que toutes nos pensées sont redressées, corrigées, jugées et purifiées, car l’infini de Dieu Lui-même confond la petitesse du cœur de l’homme, tant que Christ n’est pas un sûr appui pour lui. Cette pensée ne le prive nullement d’une parcelle quelconque de la plénitude qui est en Dieu ; tout au contraire, c’est en Christ que nous apprécions ce que Dieu est.

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Si Christ est la vie, tout ce que fait cette vie a Christ pour but et pour objet. Tout se rapporte à Christ ; nous ne mangeons ni ne buvons sans Lui (comment le pourrions-nous, puisqu’Il est notre vie même ?). Ce que nous disons, ce que nous faisons, est dit et fait au nom du Seigneur Jésus.

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Le chrétien le plus éminent est un homme dont personne n’entendit jamais parler, quelque pauvre ouvrier ou domestique dont Christ est le tout et qui fait toutes choses pour un regard de Lui et pour ce regard seulement.

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Jésus est la source de toute bénédiction, destinée à de pauvres, faibles et misérables pécheurs, afin qu’ils y puisent une abondance de consolation, de paix et de joie.

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Il faut apprendre que tout, excepté Christ, n’est rien.

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Aucune épreuve ne peut atteindre celui qui a Christ pour son tout. Il peut avoir perdu telle chose ou telle autre, mais s’il a Christ, il possède ce qu’il ne peut perdre.

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Ce n’est pas dans la quantité de notre travail que consiste la spiritualité, mais dans la mesure selon laquelle nous présentons Christ : telle est la valeur de notre service, dans un monde où il n’y a rien de Dieu.

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Ce n’est pas toujours en corrigeant les manquements portés à notre connaissance, que sont guéries les sources de nos misères ; celles-ci disparaissent lorsque les âmes sont nourries des richesses qui sont en Christ. Nous devons y penser. Tout en nous nourrissant nous-mêmes de Christ — et Il nous donne de le faire sans y poser de limites — notre devoir est d’amener d’autres âmes à respirer une nouvelle atmosphère remplie de Lui.

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Il a voulu posséder « un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2, 14). Il nous a amenés à Lui-même, pour que notre cœur tout entier soit consacré à Ses intérêts et que nos pensées, nos actions, tout notre être, en un mot, Lui appartienne. Vivons-nous assez en dehors du monde (non seulement séparés de ses plaisirs, mais délivrés de ses soucis), et assez près de Christ, pour qu’Il ait une grande place dans les pensées quotidiennes de nos cœurs ? Dès le moment où nous nous levons le matin jusqu’à celui où nous nous couchons le soir, avons-nous le sentiment que nos cœurs sont près de Lui, qu’Il est en nous et que nous sommes identifiés avec Lui ?