Quarante-neuvième semaine — Marcher avec Dieu

Énoch marcha avec Dieu ; et il ne fut plus, car Dieu le prit.
(Gen. 5, 24)

Avez-vous jamais reçu la visite de Dieu ? Je ne parle pas de songes ni de visions ; mais Dieu a-t-Il parlé de telle sorte à votre conscience que vous ayez appris avec Lui à Le connaître, et à vous connaître ?

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Il n’y a rien de comparable dans ce monde à la dignité d’un homme qui marche toujours avec Dieu.

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La simplicité est le trait caractéristique d’une marche dans la présence de Dieu.

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Il est essentiel pour l’âme d’être amenée à une parfaite confiance en Dieu Lui-même, afin de marcher avec Lui.

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Quelle différence entre celui qui marche devant Dieu et celui qui marche devant les hommes ! Quelle difficulté pour un homme qui marche devant ses semblables, de maintenir tout en ordre, tandis que celui qui marche devant Dieu, quoique en présence des hommes, peut laisser tranquillement à Dieu tout ce qui le concerne. C’est exactement la différence qui existe entre un simple professant du christianisme et un vrai chrétien.

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Oh ! cultivez l’intimité avec Lui ! C’est ainsi que la conscience reste délicate et le cœur heureux.

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« Bienheureux ceux qui habitent dans ta maison » (Ps. 84, 4). Celui dont le cœur est attaché à la maison de Dieu, préférera le sentier raboteux qui y conduit au chemin facile qui en éloigne.

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Parlez-Lui ; ne soyez jamais satisfaits sans être en état de marcher et de parler avec Christ comme avec un intime ami. Ne soyez satisfaits que de rapports intimes avec Celui qui vous a aimés d’un tel amour !

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Le signe caractéristique de ceux qui L’aiment est l’obéissance. Lorsque nous jouissons de cette relation intime avec Lui, notre amour se manifeste en ce que nous cherchons à connaître les désirs de Son cœur. Si Christ m’est précieux, je serai attentif à Sa Parole. Beaucoup de chrétiens n’ont, ni ne gardent Ses commandements (Jean 14, 21). Si nos oreilles étaient réveillées « chaque matin » (És. 50, 4), nous aurions Ses commandements et connaîtrions Sa pensée et ce qu’Il désire. Comme un fils réfléchi et attentif, je puis découvrir les désirs de mon père. « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent » (Ps. 25, 14).

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Mon affaire n’est pas de redresser le monde, mais de marcher comme chrétien en manifestant le caractère de Christ. La chose nécessaire serait de redresser ma propre marche et celle des autres chrétiens.

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Il n’est pas dangereux, comme on le dit souvent, d’être sur la montagne, mais d’y avoir été. Lorsque Paul redescendit du troisième ciel, il eut besoin d’une écharde dans la chair [2 Cor. 12, 7]. Le danger pour lui était de dire : « Personne d’autre que toi, Paul, n’a été  ! ».

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Nous sommes devenus des lettres de Christ et nous avons à manifester la vie de Jésus dans nos corps. Tout ce que je fais devrait être l’expression de l’attachement de mon cœur à Christ et Sa manifestation auprès des autres. La mesure de notre marche est ce qui est digne du Seigneur, non de l’homme (Col. 1, 10).