Cinquantième semaine — La confiance

L’Éternel sera ta confiance.
(Prov. 3, 26)

La communion avec Dieu donne toujours de la confiance en Sa puissance.

*
*    *

Connaissons-nous la présence de Dieu comme le domicile pratique de nos cœurs ? Quelle joie on y trouve ! Soyez sûrs d’une chose, c’est que si vous venez à Lui au nom de Jésus, vous trouverez là un refuge réel, béni et assuré pour vos cœurs.

*
*    *

Nous ne devons pas nous lasser en faisant le bien. « Au temps propre, nous moissonnerons, si nous ne défaillons pas » (Gal. 6, 9). Le principe établi en Matthieu 20, 4 est celui-ci : « Je vous donnerai ce qui sera juste ». Ils s’en allèrent donc au travail en se confiant en la parole du maître : la confiance en Christ est un grand point. Je sens quelquefois que j’aurai très peu de travail à montrer au Seigneur. Mais si seulement j’avais Son approbation, combien je serais heureux !

*
*    *

Ce que fit le diable, fut de détruire notre confiance en Dieu ; ce que fit Jésus fut de nous montrer que nous pouvons nous confier en Lui. Si le croyant ne voit pas cela, il pense au diable et à ses tentations, plutôt qu’à l’amour et à la puissance de Christ qui a vaincu pour lui tous ses ennemis. Si nos yeux, se détournant de tout autre objet, ne sont fixés que sur Christ, alors, et seulement alors, nous pouvons avoir la paix.

*
*    *

« Le passereau même a trouvé une maison, et l’hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits » (Ps. 84, 3). Avec quelle beauté ces paroles nous dépeignent les tendres soins de Dieu pour toutes Ses créatures ! Il ne manque pas de donner une maison au plus insignifiant des oiseaux et un nid au plus agité. Quelle confiance et quel repos cela devrait nous donner ! Quelle tranquillité cela donne de s’abandonner aux soins tendres et vigilants de Celui qui pourvoit si pleinement aux besoins de toutes Ses créatures !

*
*    *

David est pour nous l’exemple frappant d’un cœur qui connaît le Seigneur : une confiance inébranlable en Dieu, quelles qu’en puissent être les conséquences : « Que je tombe… dans les mains de l’Éternel » (1 Chron. 21, 13). Douce et précieuse pensée de ce qu’est le Seigneur pour Son peuple ! Dieu sait remplir le cœur des siens de la certitude qu’Il mérite leur confiance. Même lorsqu’Il châtie, Il est plus aimant, plus fidèle, plus digne de confiance que qui que ce soit.

*
*    *

Le refuge naturel du fidèle est en Dieu. « Dieu est notre refuge » (Ps. 46, 1). Nous n’avons pas à déjouer les ruses de l’ennemi par des contre-mines, ni à tenir tête à sa puissance par des moyens humains. De cette manière, nous pourrions réussir partiellement et pour un temps, mais en employant des armes charnelles, nous avons perdu la dépendance qui fait intervenir Dieu, ainsi que la perfection de marche et de témoignage donnée à celui qui s’attend à Lui.

*
*    *

Il y a des moments où Dieu nous fait sentir que nous ne pouvons compter sur l’homme mais seulement sur Lui. Souvent nous recevons des consolations de la part des hommes. « Celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite » (2 Cor. 7, 6). Seulement nous ne devons pas compter sur l’homme. Il y a même des moments où nous devons dire : « Tout homme est menteur » (Ps. 116, 11) ; et où nous sommes rejetés sur le Seigneur seul.