Cinquante et unième semaine — La lumière céleste

Dieu est lumière.
(1 Jean 1, 5)
En ta lumière nous verrons la lumière.
(Ps. 36, 9)

Seule la présence de Dieu qui est lumière, peut nous amener à nous condamner nous-mêmes, et nous donne la puissance de nous purifier de nos idoles les plus secrètes et peut-être les mieux connues de nous.

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Nous traversons un temps où il faut être entièrement céleste, car le monde est loin de Dieu et, chaque jour, ses ténèbres morales s’épaississent, mais nous appartenons à la lumière et attendons le jour qui va se lever.

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Combien l’on est heureux de Lui appartenir et « de voir la lumière dans Sa lumière » ! Qu’elle est brillante et glorieuse, cette lumière, pour ceux qui, loin de la maison paternelle, attendent la venue de ce précieux Sauveur qui les établira dans le ciel, comme rayons de Sa gloire et joyaux de Sa couronne, comme l’Épouse de Son cœur !

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Trop souvent on cherche la guérison d’un état de choses humiliant, plutôt que de sonder l’état d’âme qui y a donné occasion. Si nous ne le faisons pas, nous aurons à en porter les conséquences. Un seul est capable d’apporter dans l’âme la lumière qui juge la conscience : nous pouvons compter sur Lui. Nous ne pouvons engager Dieu à se hâter ; lorsqu’Il travaille, Il veut que toutes choses soient vraies.

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Je n’ai jamais vu une âme vivant de ses expériences et occupée d’elle-même, chez laquelle le moi égoïste n’ait pas une place, sans qu’elle s’en rende compte. Nous n’apprenons pas à nous connaître en pensant à nous-mêmes ; lorsque nous pensons à Christ, le moi disparaît ; on est dans la lumière, quand on n’est pas occupé de soi.

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Dans la vie de chaque jour, mon sentier a-t-il la lumière d’en haut pour point de départ et pour l’éclairer ? Tout sera lumineux, si nous marchons avec Dieu. Nous aurons des épreuves, mais le temps des épreuves avec Dieu est peut-être le plus heureux de la vie d’un croyant.

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L’intégrité seule sans Dieu ne suffit pas pour découvrir le mal. Un homme naturel, honnête, peut faire usage de sa conscience, mais, de même que notre œil naturel a besoin de lumière pour y voir, il nous faut la présence de Dieu qui est lumière.

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« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui » (Jean 14, 21). Le chemin dans lequel Christ jouissait de l’amour de Son Père était un chemin de joie sans nuages et d’obéissance absolue. Il montre ici à Ses disciples que, s’ils veulent marcher dans la lumière et dans la faveur de Sa présence, ils doivent suivre le même chemin que Lui.

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Oh ! demeure avec moi ; qu’aucune pensée discordante
Ne vienne me voiler ta lumière céleste.
Sois ma force ! Que la bénédiction apportée par toi
Ne soit pas annulée par les tristes convoitises d’un cœur oisif.