Écho du Témoignage:Fragments (4)

De mipe
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La croix et la couronne vont ensemble : et plus que cela, la croix et la communion vont ensemble. La croix touche à ma volonté naturelle, et en conséquence elle renverse et emporte ce qui empêche la communion. C’est quand Pierre repoussait la pensée de la croix que Jésus dit : « Va arrière de moi, Satan, tu m’es en scandale ». C’est avec un Sauveur rejeté que nous avons à marcher. Tout le système du monde est une pierre d’achoppement pour détourner notre cœur de Dieu, toilette, train de maison, confort, aises de la vie, même les choses les plus communes, qui tendent à élever la nature. Tout ce qui nous met dans la position de l’homme riche est une pierre d’achoppement. C’est à un Christ rejeté que le ciel est ouvert. Souvenez-vous de cela. Le cœur de Dieu est occupé à conduire Ses saints par cette route-ci à la gloire. Il veut que nous marchions par la foi et non par la vue. Tout ce qui tend en moi à exalter le monde qui a rejeté Christ est une pierre d’achoppement pour d’autres : en un mot tout ce qui affaiblit la perception de l’excellence de Christ dans le saint le plus faible.


2 Corinthiens 5, 9, 10. Paul s’efforçait d’être agréable à Christ, quelle que fût la catégorie dans laquelle il se trouverait à la venue du Seigneur, que ce fût parmi ceux qui s’étaient endormis avant, ou parmi ceux qui seront encore restant, vivant sur la terre, quand Il viendra.


C’est souvent après un grand effort de la foi, que la chute arrive. Voyez le cas de Gédéon.


Christ est la justice, et elle nous est imputée, car elle n’est pas notre acte propre. Mais le point qu’on évite toujours, c’est que l’expression, imputer la justice, imputer à justice, signifie dans l’Écriture tenir un homme pour juste, et nullement l’imputation de quelque chose fait par quelqu’un. Il se peut que ce soit de cette manière ou non, mais l’expression ne dit pas cela, ce n’est pas dans sa signification. Elle ne dit pas que la justice de quelqu’autre personne m’est imputée, mais que moi je suis tenu pour juste. La déclaration que plusieurs ont été constitués pécheurs par la désobéissance d’un seul homme, ne dit point que le péché de l’individu leur fut imputé, mais que par lui ils entrèrent et se tinrent tous dans cette position devant Dieu, dans laquelle il s’était mis par ce seul péché. Ils sont tous envisagés comme dans ses reins, et comme aliénés de Dieu, et dans le péché, devant Dieu. C’est réellement tout le contraire de l’imputation d’un acte particulier pour ce qui concerne la portée de ce passage.


Prétendre qu’il est impossible qu’un Dieu saint, juste, bon et parfait, puisse donner plus d’une règle, c’est dire une chose en opposition avec les faits et les déclarations manifestes de l’Écriture. Dieu en a donné une qu’Il a abrogée parce qu’elle n’amenait rien à la perfection, et il y a introduction d’une meilleure espérance, par laquelle nous approchons de Dieu.


Il y en a qui ont peur du mot « commandements » comme s’il affaiblissait l’amour et l’idée d’une nouvelle création ; l’Écriture n’en a pas peur. L’obéissance et l’observation des commandements de Celui que nous aimons, sont la preuve de cet amour et les délices de la nouvelle créature. Eussé-je tout bien fait, si je ne l’ai pas fait par obéissance, je n’ai rien fait de bien, parce que j’ai laissé de côté ma véritable relation et ma relation de cœur avec Dieu.


Galates 2, 2. — « De peur qu’en quelque sorte je ne courusse ou n’eusse couru en vain ».

Par la sagesse de Dieu — la conférence de Jérusalem (Act. 15) fut l’alliance, par les apôtres juifs, de la doctrine de Paul avec les quatre lois de Noé — la loi de Moïse étant laissée de côté.


Dieu aura soin des circonstances que vous traversez. Prenez-vous garde à la manière dont vous les traversez ?

Combien la sympathie du Seigneur à l’égard de nos souffrances est différente de celle de l’homme — oui de la meilleure sympathie de l’homme — en proportion parfaite, comme la sienne doit toujours être, avec l’étendue et la profondeur de la souffrance elle-même ; et aussi avec le sentiment variable que nous en avons, dans tous ses hauts et ses bas, affecté qu’il est par chaque vent qui souffle.

Je puis avoir la pensée que votre fardeau est petit comparé au mien, ou vice versa. Mais peu importe le poids du fardeau ; le grand point c’est l’esprit dans lequel on le porte, et la force nécessaire pour le porter.

Dieu cherche à nous édifier à la ressemblance de Christ, et rien ne Le caractérisa plus que la patience et la longanimité.