Messager Évangélique:Explication de passages (janvier 1863)

De mipe
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Nous ne pouvons mieux répondre à une demande que nous a faite sur ces versets, il y a longtemps déjà, notre frère A.B., aux États-Unis, qu’en citant les lignes suivantes des « Études sur la Parole » sur ce passage.

« L’apôtre termine son exposé de la vie spirituelle qui affranchit l’âme, en présentant le chrétien comme étant débiteur non pas à la chair, qui ainsi n’a plus aucun droit sur lui ; mais il s’arrête là, ne voulant pas dire d’une manière positive que nous soyons débiteurs à l’Esprit ; ce serait là placer l’homme sous une loi plus élevée que celle de Moïse, sous une loi à l’accomplissement de laquelle il serait partant plus impossible encore d’atteindre. L’Esprit est la force pour vivre, et cela par les affections qu’Il donne ; Il n’est pas une simple obligation imposée à l’homme d’avoir de ces affections. Si nous vivons selon la chair, nous sommes sur le chemin de la mort ; si par l’Esprit nous mortifions les actions du corps, nous vivrons. Le mal est présent en nous, mais la force est en nous pour le vaincre. Ce sont les effets, d’un côté, de l’action du nouvel homme selon la nature de Dieu, et d’un autre, les effets de l’action du vieil homme, de la chair. Mais il y a un autre côté du sujet, que l’apôtre traite ici, savoir la relation dans laquelle cette présence et cette opération du Saint Esprit nous placent avec Dieu. Au lieu donc de dire : « Vous êtes débiteurs à l’Esprit », l’apôtre nous montre que l’Esprit Lui-même est la force par laquelle nous mortifions la chair, sûrs ainsi que nous sommes de vivre avec Dieu. Mais étant conduits par l’Esprit de Dieu, nous sommes aussi fils de Dieu ; car nous n’avons pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte (état qui était l’état du fidèle sous la loi), mais l’Esprit qui fait que nous répondons, dans les sentiments qu’Il inspire, à la position que Dieu nous a faite en nous adoptant pour être fils de Dieu, l’Esprit qui est ici-bas la force de cette relation, l’Esprit par lequel nous crions : Abba, Père ».