Messager Évangélique:Jean 17, 6

De mipe
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« Ils étaient tiens et tu me les as donnés ».

Je vois un rapport ici avec le chapitre 7 du Cantique. L’Esprit de Dieu y parle de la beauté de celle qui est désignée dans ce livre comme amie, la plus belle d’entre les femmes, sœur[1], épouse ; ici « fille de prince »[2]. Il l’admire, Il se complaît dans Sa beauté, Il en jouit ; c’est Son ouvrage qui répond à la perfection de Celui qui l’a fait, et qui l’a fait par le moyen de l’homme Christ Jésus, et qui comme tel, en reçoit la récompense, le fruit délicieux qui en résulte. Au verset 9, Il montre que l’expression de la joie de celle dont Il vient d’exprimer la beauté (beauté dans laquelle Il prend Son plaisir, Sa jouissance) est en faveur de son bien-aimé à Lui ; et cette joie et ce bonheur qui résulte de ces fiançailles produit des fruits de vie en ceux qui dormaient.

Verset 10. Elle exprime son bonheur d’être à son bien-aimé, car elle sait que son désir se rapporte à elle. Il résulte de ce que l’Esprit de Dieu exprime de la « fille de prince », qu’elle est aimée de Dieu du même amour qu’Il a pour Son bien-aimé ! Il la voit revêtue de la même beauté, et nous, nous comprenons que c’est l’œuvre de Dieu par Jésus, et que nous Lui sommes donnés de cette manière en conséquence de Son œuvre. « Maintenant ils ont connu que tout ce que tu m’as donné vient de toi ». Ensuite il y a l’attente de l’accomplissement de tout le fruit qui doit en résulter, de toute la perfection de l’œuvre qui doit prendre son évidence ; c’est le désir de celle qui parle, de répondre à l’amour de son bien-aimé selon toute son excellence. L’Épouse ayant exprimé son amour, et la satisfaction qu’elle prend dans les beautés de son bien-aimé, l’Époux de même prend Son plaisir en elle, Il voit et Il exprime sa perfection ; et cela étant la pleine satisfaction des deux, l’Esprit de Dieu entre aussi en scène dans notre chapitre et nous voyons que tout ceci, Il l’estime parfait, excellent et glorieux. Il exprime de même la beauté, la gloire et l’abondance de celle qui a été ainsi formée pour le Fils de Son amour ; car Il dit : « Et ton palais comme le bon vin qui coule en faveur de mon bien-aimé, et qui fait parler les lèvres des dormants ». Ce qu’elle raconte dans sa joie du bien-aimé de Dieu et d’elle réveille sa louange en ceux qui dorment. Ne voyons-nous pas en tout ceci l’excellence du contenu de cette déclaration du Fils de Dieu, lorsqu’Il exprime le résultat de Son travail, et Ses intentions envers ceux qui Lui sont donnés : « Et tout ce qui est mien, est tien ; et ce qui est tien, est mien ; et je suis glorifié en eux » ?



  1. Elle est sœur par sa descendance juive.
  2. L’Esprit de Dieu l’appelle fille de prince ; Il la considère ainsi dans son union avec le Prince des princes, c’est Son associée dans l’exercice de Sa position comme Prince des rois de la terre. Ce qui est vrai aussi de l’Église.