Messager Évangélique:Une bonne chose à faire

De mipe
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« J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin que je ne pèche point contre toi » (Ps. 119, 11).

C’est là, vraiment, une chose bonne et sage à faire. Considérons-la, comprenons-la, imitons-la. Trois points spéciaux y sont indiqués, savoir : Qu’ai-je serré ? l’ai-je serré ? Pourquoi l’ai-je serré ? Le lecteur se rappellera facilement : quoi ? où ? pourquoi ?

1. Qu’ai-je serré ? « Ta parole ». Ce n’est pas la parole de l’homme, mais la parole de Dieu qui vit et demeure à jamais. Voilà la chose à serrer. C’est un trésor digne d’être caché. Aucun voleur ne le peut dérober, aucune teigne ne le peut corrompre. Il ne fait qu’augmenter en étant serré de la manière dont il est ici parlé. Nous ne pouvons trop estimer la Parole de Dieu ; ainsi pensait le psalmiste quand il la « serrait ». Cette expression indique avec quelle intensité il appréciait la Parole. « Je l’ai serrée ». Il la plaçait hors de la portée de tous et de toute chose qui eût pu l’en priver. Puissions-nous considérer soigneusement ceci — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !

2. Où l’ai-je serrée ? « Dans mon cœur ». Ce n’était pas dans sa tête ou dans son intelligence ; mais dans son cœur — le siège de ses affections — le centre de son être moral — la source de toutes les influences qui gouvernent sa vie entière. Voilà la véritable place pour serrer la Parole. Ce n’est pas la cacher sous un lit, sous un boisseau, ou dans la terre. Ce n’est pas la couvrir lâchement, par une crainte servile des hommes, de peur qu’ils ne se moquent de nous. Non, mon lecteur. Nous devons serrer la Parole où le psalmiste la serrait — dans le cœur. Puissions-nous considérer soigneusement cela — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !

3. Pourquoi l’ai-je serrée ? Pour une raison des plus graves, une raison de la plus haute importance. « Afin que je ne pèche point contre toi ». Ce n’était pas afin qu’il pût avoir un riche fonds de nouvelles idées pour en parler et en faire parade. Ce n’était pas non plus afin qu’il fût en état de confondre par des arguments tous ses adversaires, et de les réduire au silence. Le psalmiste ne prenait pas garde à ces choses ; il avait horreur du péché — une sainte horreur ; il savait que le préservatif le plus efficace contre le péché était la Parole de Dieu ; c’est pourquoi il la serrait dans son cœur. Puissions-nous considérer soigneusement cela — puissions-nous le comprendre — puissions-nous l’imiter !