Il vaut la peine de souffrir pour apprendre à comprendre et à consoler.
Notre Dieu sait que les exercices douloureux de Sa discipline paternelle ne sauraient être, alors que nous y passons, un sujet de joie. Si nous ne les ressentions pas, s’ils ne produisaient pas la tristesse, quels fruits pourraient-ils porter ? Le chrétien n’est pas un stoïque qui, orgueilleusement, brave la douleur. Il sent les coups, mais il connaît la main qui les inflige, et en les sentant, il regarde au résultat béni qui en sera la conséquence : le fruit paisible de la justice pratique, la réalisation dans la vie de cette sainteté dont nous sommes faits participants.
Si le ciel était toujours serein, le sentier toujours uni, le croyant ne connaîtrait pas aussi bien le Dieu auquel il a affaire ; car nous savons combien le cœur est enclin à prendre la paix extérieure pour la paix de Dieu.
Quand nous nous reposons sur les circonstances, au lieu de nous reposer sur le Seigneur, Il nous visite et, d’une manière ou d’une autre, Il ébranle nos faux appuis. Il y a plus : nous sommes souvent portés à croire que telle voie est droite, parce qu’elle est exempte d’épreuves et vice-versa. C’est une grande erreur. Le sentier de l’obéissance est souvent tout ce qu’il y a de plus éprouvant pour la chair et le sang. Lorsque Paul fut appelé en Macédoine, la prison de Philippes fut presque la première chose qu’il rencontra.
Le chemin qui conduit au royaume passe par la souffrance, l’affliction et la tribulation ; mais, grâces à Dieu, par la foi, nous pouvons dire : « Les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées avec la gloire à venir qui doit nous être révélée » (Rom. 8, 18 ). Et encore : « Nous savons que notre légère tribulation d’un moment opère pour nous en mesure surabondante un poids éternel de gloire » (2 Cor. 4, 17 ). Et enfin : « Nous nous glorifions dans les tribulations , sachant que la tribulation produit la patience, et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance » (Rom. 5, 3-4 ). C’est un grand honneur et un privilège réel pour nous qu’il nous soit donné de pouvoir boire à la coupe de notre Maître, et de pouvoir être baptisés de Son baptême ; de traverser, dans une bienheureuse communion avec Lui, le chemin qui conduit directement à notre glorieux héritage. L’héritier et les cohéritiers parviennent à cet héritage par le sentier de la souffrance.
Plus nous serons semblables au Seigneur, plus aussi nous souffrirons avec Lui ; et plus notre communion avec Lui dans Ses souffrances sera profonde, plus aussi le sera notre communion avec Lui dans la gloire.
Souvenons-nous que souffrir pour Christ n’est pas le joug d’un esclave, mais un privilège ; non une loi de fer, mais une faveur de la grâce. « À vous il a été gratuitement donné , par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui » (Phil. 1, 29 ). De plus, il est bien certain que le vrai secret des souffrances pour Christ, c’est que nos affections soient concentrées sur Lui. Plus nous aimerons Jésus, plus aussi nous nous tiendrons près de Lui ; et plus nous nous tiendrons près de Lui, plus nous L’imiterons fidèlement ; et plus nous L’imiterons fidèlement, plus aussi nous aurons à souffrir pour Lui.
Quand nous sommes dans l’épreuve, n’oublions jamais que ce dont nous avons besoin, c’est non pas de voir changer nos circonstances, mais de remporter la victoire sur nous-mêmes.
La réalité de notre amour pour Dieu, de notre confiance en Lui, de notre dépendance à Son égard, ne se manifeste jamais mieux que dans les tribulations, les privations, au milieu des détresses. Courage donc ! Puisque le sens de toutes nos tribulations nous est révélé, accueillons-les avec joie, sachant qu’elles expriment toutes l’amour de notre Père, qui veut nous faire participer à Sa sainteté.
Accepter de suivre Christ ne signifie pas se mettre à l’abri des épreuves et de tous les ennuis auxquels on voudrait pouvoir se soustraire dans la vie. Comment nous attendre à une vie sans souffrance morale et physique dans un monde où Christ a sacrifié Sa vie ?
Il a tellement souffert sur cette terre ! Il a marché dans le chemin du renoncement et de la croix, et ceux qui veulent être Ses disciples ne doivent pas prévoir autre chose pour eux-mêmes. Mais une promesse leur est donnée, simple et belle, et qui suffit : « Je suis avec vous tous les jours… [Matt. 28, 20] — quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas ; quand tu marcheras dans le feu, tu ne seras pas brûlé [És. 43, 2] ». Ils n’éviteront pas le feu ni les grandes eaux, mais avec Christ ils ne seront ni submergés, ni brûlés.
Même si Dieu juge convenable qu’une affliction nous atteigne, si même Il l’envoie, elle vient d’une main qui ne se trompe jamais et répond toujours à un cœur dont l’amour est parfait.
Dieu n’a jamais promis que le chrétien échapperait aux tentations et aux épreuves de la vie. Mais Il a promis qu’avec la tentation, Il préparerait le moyen d’en sortir, et qu’avec l’épreuve, Il enverrait la force de la soutenir. Plus grande est notre faiblesse, plus manifeste est Sa puissance.
Celui-là seul qui a reçu les prémices de l’Esprit porte en lui-même le vrai soupir ; celui-là seul connaît le vrai écartèlement entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui participe à la mort de Christ et, ici déjà, à Sa résurrection. C’est dans le chrétien que le gémissement ineffable, l’attente, l’espérance, atteignent leur point culminant, parce qu’en lui, l’Esprit a déposé les prémices , c’est-à-dire le premier fruit de la nouvelle création. Car c’est en espérance que le chrétien est sauvé. La présence de son Dieu est une présence dans l’absence ; sa paix est une paix dans la lutte ; sa joie est une joie dans les larmes ; c’est sous la croix qu’il connaît la résurrection.
L’orgueil et une résistance stoïque à la souffrance ne nous conviennent pas. Ce n’est pas ainsi que nos âmes sont amenées à Dieu, mais, au contraire, c’est ainsi qu’elles sont effectivement tenues à distance de Lui. Lorsque la douleur est complète et sans issue, elle nous donne de l’intimité avec Lui, qui veut et peut nous secourir, et c’est alors que nous trouvons réellement notre ressource en Dieu.
Si Christ est entre nos cœurs et la souffrance, au lieu que celle-ci vienne se placer entre nos cœurs et Christ, nous trouverons que la souffrance est la meilleure place que nous puissions occuper sur la terre, parce que, dans ce cas, toutes nos souffrances nous amèneront plus près de Christ.
Nous aimerions naviguer toujours à pleines voiles avec un vent favorable, mais ce n’est pas ainsi que se forment les bons marins.
Si nous avons à cœur de vivre dans la crainte de Dieu, de tenir ferme, d’obéir à Sa Parole, nous serons tôt ou tard mis à l’épreuve : Dieu nous dispensera des circonstances au travers desquelles nous aurons à montrer si véritablement nous faisons passer avant toute autre considération les droits du Seigneur, Ses intérêts, Sa gloire — si nous sommes fidèles non pas seulement en paroles, mais aussi « en action et en vérité » [1 Jean 3, 18] . Cela entraîne parfois de très grandes souffrances qui brisent nos cœurs et ruinent nos corps. Et nous sommes si faibles pour livrer de tels combats, pour manifester pratiquement que nous craignons le Seigneur et désirons Lui être fidèles ! Mais Lui le sait, « il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » [Ps. 103, 14] . Quelle grâce !
Il est plus difficile de se réjouir dans le Seigneur, étant dans la prospérité que dans la tribulation, car la tribulation nous rejette sur Lui.
Ésaïe 43 ◊ 1 Mais maintenant, ainsi dit l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob, et qui t’a formé, ô Israël : Ne crains point, car je t’ai racheté ; je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi. ◊ 2 Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi, et par les rivières, elles ne te submergeront pas ; quand tu marcheras dans le feu, tu ne seras pas brûlé, et la flamme ne te consumera pas. ◊ 3 Car moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur. J’ai donné l’Égypte pour ta rançon, Cush et Seba pour toi. ◊ 4 Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé ; et je donnerai des hommes pour toi et des peuples pour ta vie. ◊ 5 Ne crains pas, car je suis avec toi. Je ferai venir du levant ta semence, et je te rassemblerai du couchant ; ◊ 6 je dirai au nord : Donne, et au midi : Ne retiens pas ; amène mes fils de loin, et mes filles du bout de la terre, ◊ 7 chacun qui est appelé de mon nom, et que j’ai créé pour ma gloire, que j’ai formé, oui, que j’ai fait.
◊ 8 Fais sortir le peuple aveugle qui a des yeux, et les sourds qui ont des oreilles. ◊ 9 Que toutes les nations soient réunies ensemble, et que les peuples se rassemblent ! Qui d’entre eux a déclaré cela, et nous a fait entendre les choses précédentes ? Qu’ils produisent leurs témoins et qu’ils se justifient, ou qu’ils entendent, et disent : C’est la vérité ! ◊ 10 Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, [vous] et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous connaissiez, et que vous me croyiez, et que vous compreniez que moi je suis le Même : avant moi aucun *Dieu n’a été formé, et après moi il n’y en aura pas. ◊ 11 Moi, moi, je suis l’Éternel, et hors moi il n’y en a point qui sauve. ◊ 12 Moi, j’ai déclaré, et j’ai sauvé, et j’ai fait entendre, quand il n’y avait pas de [dieu] étranger au milieu de vous ; et vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, que je suis *Dieu. ◊ 13 Aussi, depuis qu’il y a un jour, je suis le Même, et il n’y a personne qui délivre de ma main : j’opérerai, et qui peut [m’en] détourner ?
◊ 14 Ainsi dit l’Éternel, votre rédempteur, le Saint d’Israël : À cause de vous j’ai envoyé à Babylone, et je les ai fait descendre tous comme des fugitifs, même les Chaldéens, dans les vaisseaux où s’entend leur cri. ◊ 15 Moi, je suis l’Éternel, votre Saint, le créateur d’Israël, votre roi.
◊ 16 Ainsi dit l’Éternel, qui donne un chemin dans la mer et un sentier dans les eaux puissantes, ◊ 17 qui fait sortir le char et le cheval, l’armée et les forts, — ils sont couchés ensemble, ils ne se lèveront pas ; ils finissent, éteints comme une mèche : ◊ 18 Ne vous souvenez pas des choses précédentes, et ne considérez pas les choses anciennes. ◊ 19 Voici, je fais une chose nouvelle ; maintenant elle va germer : ne la connaîtrez-vous pas ? Oui, je mettrai un chemin dans le désert, des rivières dans le lieu désolé. ◊ 20 La bête des champs me glorifiera, les chacals et les autruches ; car j’ai donné des eaux dans le désert, des rivières dans le lieu désolé, pour abreuver mon peuple, mon élu. ◊ 21 J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange. ◊ 22 Mais tu ne m’as pas invoqué, ô Jacob ; car tu as été las de moi, ô Israël. ◊ 23 Tu ne m’as pas apporté le menu bétail de tes holocaustes, et tu ne m’as pas glorifié par tes sacrifices. Je ne t’ai pas asservi à des offrandes de gâteau, et je ne t’ai pas fatigué pour l’encens. ◊ 24 Tu n’as pas acheté pour moi du roseau aromatique pour de l’argent, et tu ne m’as pas rassasié de la graisse de tes sacrifices ; mais tu m’as asservi par tes péchés, tu m’as fatigué par tes iniquités. ◊ 25 — C’est moi, c’est moi qui efface tes transgressions à cause de moi-même ; et je ne me souviendrai pas de tes péchés. ◊ 26 Fais-moi souvenir, plaidons ensemble ; raconte toi-même, afin que tu sois justifié. ◊ 27 Ton premier père a péché, et tes médiateurs se sont rebellés contre moi ; ◊ 28 et j’ai profané les chefs du lieu saint, et j’ai livré Jacob à la destruction et Israël à l’opprobre.
Romains 5 ◊ 1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre seigneur Jésus Christ, ◊ 2 par lequel nous avons trouvé aussi accès, par la foi, à cette faveur dans laquelle nous sommes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu.
◊ 3 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience, ◊ 4 et la patience l’expérience, et l’expérience l’espérance ; ◊ 5 et l’espérance ne rend point honteux, parce que l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. ◊ 6 Car Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies. ◊ 7 Car à peine, pour un juste, quelqu’un mourra-t-il, (car pour l’homme de bien, peut-être, quelqu’un se résoudrait même à mourir) ; ◊ 8 mais Dieu constate son amour à lui envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. ◊ 9 Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui. ◊ 10 Car si, étant ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, beaucoup plutôt, ayant été réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie.
◊ 11 Et non seulement [cela], mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre seigneur Jésus Christ, par lequel nous avons maintenant reçu la réconciliation.
◊ 12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort a passé à tous les hommes, en ce que tous ont péché… ◊ 13 (car jusqu’à [la] loi [le] péché était dans le monde ; mais [le] péché n’est pas mis en compte quand il n’y a pas de loi ; ◊ 14 mais la mort régna depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui ne péchèrent pas selon la ressemblance de la transgression d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir. ◊ 15 Mais n’en est-il pas du don de grâce comme de la faute ? car si, par la faute d’un seul, plusieurs sont morts, beaucoup plutôt la grâce de Dieu et le don ont abondé envers plusieurs, par la grâce qui est d’un seul homme, Jésus Christ. ◊ 16 Et n’en est-il pas du don comme [de ce qui est arrivé] par un seul qui a péché ? car le jugement vient d’un seul en condamnation, — mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification. ◊ 17 Car si, par la faute d’un seul, la mort a régné par un seul, beaucoup plutôt ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils en vie par un seul, Jésus Christ) ; ◊ 18 ainsi donc, comme par une seule faute [les conséquences de cette faute furent] envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice [les conséquences de cette justice furent] envers tous les hommes en justification de vie. ◊ 19 Car comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été constitués pécheurs, ainsi aussi par l’obéissance d’un seul, plusieurs seront constitués justes. ◊ 20 Or [la] loi est intervenue afin que la faute abondât ; mais là où le péché abondait, la grâce a surabondé, ◊ 21 afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi aussi la grâce régnât par [la] justice pour [la] vie éternelle par Jésus Christ notre Seigneur.
Psaumes 103 De David.
◊ 1 Mon âme, bénis l’Éternel ! Et que tout ce qui est au-dedans de moi, [bénisse] son saint nom !
◊ 2 Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits.
◊ 3 C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités,
◊ 4 Qui rachète ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de compassions,
◊ 5 Qui rassasie de biens ta vieillesse ; ta jeunesse se renouvelle comme celle de l’aigle.
◊ 6 * L’Éternel fait justice et droit à tous les opprimés.
◊ 7 Il a fait connaître ses voies à Moïse, ses actes aux fils d’Israël.
◊ 8 L’Éternel est miséricordieux, et plein de grâce, lent à la colère et d’une grande bonté.
◊ 9 Il ne contestera pas à jamais, et il ne garde pas sa colère à toujours.
◊ 10 Il ne nous a pas fait selon nos péchés, et ne nous a pas rendu selon nos iniquités.
◊ 11 Car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, sa bonté est grande envers ceux qui le craignent.
◊ 12 Autant l’orient est loin de l’occident, autant il a éloigné de nous nos transgressions.
◊ 13 * Comme un père a compassion de ses fils, l’Éternel a compassion de ceux qui le craignent.
◊ 14 Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière.
◊ 15 L’homme,… ses jours sont comme l’herbe ; il fleurit comme la fleur des champs ;
◊ 16 Car le vent passe dessus, et elle n’est plus, et son lieu ne la reconnaît plus.
◊ 17 Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les fils de leurs fils,
◊ 18 Pour ceux qui gardent son alliance, et qui se souviennent de ses préceptes pour les faire.
◊ 19 * L’Éternel a établi son trône dans les cieux, et son royaume domine sur tout.
◊ 20 Bénissez l’Éternel, vous, ses anges puissants en force, qui exécutez sa parole, écoutant la voix de sa parole !
◊ 21 Bénissez l’Éternel, vous, toutes ses armées, qui êtes ses serviteurs, accomplissant son bon plaisir !
◊ 22 Bénissez l’Éternel, vous, toutes ses œuvres, dans tous les lieux de sa domination ! Mon âme, bénis l’Éternel !
1 Jean 3 ◊ 1 — Voyez de quel amour le Père nous a fait don, que nous soyons appelés enfants de Dieu ; c’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu. ◊ 2 Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; nous savons que quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. ◊ 3 Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur.
◊ 4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité. ◊ 5 Et vous savez que lui a été manifesté, afin qu’il ôtât nos péchés ; et il n’y a point de péché en lui. ◊ 6 Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu, ni ne l’a pas connu.
◊ 7 Enfants, que personne ne vous égare : celui qui pratique la justice est juste, comme lui est juste. ◊ 8 Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche. C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. ◊ 9 Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, car la semence de Dieu demeure en lui, et il ne peut pas pécher, parce qu’il est né de Dieu. ◊ 10 Par ceci sont [rendus] manifestes les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, et celui qui n’aime pas son frère. ◊ 11 Car c’est ici le message que vous avez entendu dès le commencement, [savoir] que nous nous aimions l’un l’autre, ◊ 12 non comme Caïn était du méchant et tua son frère. Et pour quelle raison le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises et que celles de son frère étaient justes.
◊ 13 Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. ◊ 14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères ; celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. ◊ 15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
◊ 16 Par ceci nous avons connu l’amour, c’est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères. ◊ 17 Mais celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?
◊ 18 Enfants, n’aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité. ◊ 19 Et par ceci nous saurons que nous sommes de la vérité, et nous assurerons nos cœurs devant lui ◊ 20 — que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. ◊ 21 Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu ; ◊ 22 et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui. ◊ 23 — Et c’est ici son commandement, que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ et que nous nous aimions l’un l’autre, selon qu’il nous en a donné le commandement ; ◊ 24 et celui qui garde ses commandements demeure en lui, et lui en cet homme ; et par ceci nous savons qu’il demeure en nous, [savoir] par l’Esprit qu’il nous a donné.
Philippiens 1 ◊ 1 Paul et Timothée, esclaves de Jésus Christ, à tous les saints dans le christ Jésus qui sont à Philippes, avec les surveillants et les serviteurs : ◊ 2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du seigneur Jésus Christ !
◊ 3 Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j’ai de vous, ◊ 4 dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, ◊ 5 à cause de la part que vous prenez à l’évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; ◊ 6 étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu’au jour de Jésus Christ : ◊ 7 comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m’avez dans votre cœur, et que, dans mes liens et dans la défense et la confirmation de l’évangile, vous avez tous été participants de la grâce avec moi. ◊ 8 Car Dieu m’est témoin que je pense avec une vive affection à vous tous, dans les entrailles du christ Jésus. ◊ 9 Et je demande ceci dans mes prières, que votre amour abonde encore de plus en plus en connaissance et toute intelligence, ◊ 10 pour que vous discerniez les choses excellentes, afin que vous soyez purs et que vous ne bronchiez pas jusqu’au jour de Christ, ◊ 11 étant remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de Dieu.
◊ 12 Or, frères, je veux que vous sachiez que les circonstances par lesquelles je passe sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile ; ◊ 13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes comme étant en Christ, dans tout le prétoire et à tous les autres, ◊ 14 et que la plupart des frères, ayant, dans le Seigneur, pris confiance par mes liens, ont beaucoup plus de hardiesse pour annoncer la parole sans crainte. ◊ 15 Quelques-uns, il est vrai, prêchent le Christ aussi par envie et par un esprit de dispute, mais quelques-uns aussi de bonne volonté ; ◊ 16 ceux-ci par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’évangile ; ◊ 17 ceux-là annoncent le Christ par esprit de parti, non pas purement, croyant susciter de la tribulation pour mes liens. ◊ 18 Quoi donc ? — Toutefois, de toute manière, soit comme prétexte, soit en vérité, Christ est annoncé ; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai. ◊ 19 Car je sais que ceci me tournera à salut par vos supplications et par les secours de l’Esprit de Jésus Christ, ◊ 20 selon ma vive attente et mon espérance que je ne serai confus en rien, mais qu’avec toute hardiesse, maintenant encore comme toujours, Christ sera magnifié dans mon corps, soit par la vie, soit par la mort. ◊ 21 Car pour moi, vivre c’est Christ ; et mourir, un gain ; ◊ 22 mais si [je dois] vivre dans la chair, il en vaut bien la peine ; et ce que je dois choisir, je n’en sais rien ; ◊ 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, [car] cela est de beaucoup meilleur ; ◊ 24 mais il est plus nécessaire à cause de vous que je demeure dans la chair. ◊ 25 Et ayant cette confiance, je sais que je demeurerai et que je resterai avec vous tous pour l’avancement et la joie de votre foi, ◊ 26 afin qu’en moi vous ayez plus abondamment sujet de vous glorifier dans le christ Jésus, par mon retour au milieu de vous. ◊ 27 Seulement conduisez-vous d’une manière digne de l’évangile du Christ, afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j’apprenne à votre sujet que vous tenez ferme dans un seul et même esprit, combattant ensemble d’une même âme, avec la foi de l’évangile, ◊ 28 et n’étant en rien épouvantés par les adversaires : ce qui pour eux est une démonstration de perdition, mais de votre salut, et cela de la part de Dieu : ◊ 29 parce qu’à vous, il a été gratuitement donné, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais aussi de souffrir pour lui, ◊ 30 ayant [à soutenir] le même combat que vous avez vu en moi et que vous apprenez être maintenant en moi.
2 Corinthiens 4 ◊ 1 C’est pourquoi, ayant ce ministère comme ayant obtenu miséricorde, nous ne nous lassons point, ◊ 2 mais nous avons entièrement renoncé aux choses honteuses qui se font en secret, ne marchant point avec ruse et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais, par la manifestation de la vérité, nous recommandant nous-mêmes à toute conscience d’homme devant Dieu : ◊ 3 et si aussi notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, ◊ 4 en lesquels le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées des incrédules, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ qui est l’image de Dieu, ne resplendît pas [pour eux]. ◊ 5 Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais [nous prêchons] le christ Jésus comme Seigneur, et nous-mêmes comme vos esclaves pour l’amour de Jésus. ◊ 6 Car c’est le Dieu qui a dit que du sein des ténèbres la lumière resplendît, qui a relui dans nos cœurs pour faire luire la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ.
◊ 7 Mais nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit de Dieu et non pas de nous : ◊ 8 étant dans la tribulation de toute manière, mais non pas réduits à l’étroit ; dans la perplexité, mais non pas sans ressource ; ◊ 9 persécutés, mais non pas abandonnés ; abattus, mais ne périssant pas ; ◊ 10 portant toujours partout dans le corps la mort de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre corps. ◊ 11 Car nous qui vivons, nous sommes toujours livrés à la mort pour l’amour de Jésus, afin que la vie aussi de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle. ◊ 12 Ainsi donc la mort opère en nous, mais la vie en vous. ◊ 13 Or, ayant le même esprit de foi, selon ce qui est écrit : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé », nous aussi nous croyons, c’est pourquoi aussi nous parlons : ◊ 14 sachant que celui qui a ressuscité le seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous présentera avec vous. ◊ 15 Car toutes choses sont pour vous, afin que la grâce, abondant par le moyen de plusieurs, multiplie les actions de grâces à la gloire de Dieu.
◊ 16 C’est pourquoi nous ne nous lassons point ; mais si même notre homme extérieur dépérit, toutefois l’homme intérieur est renouvelé de jour en jour. ◊ 17 Car notre légère tribulation d’un moment, opère pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire, ◊ 18 nos regards n’étant pas fixés sur les choses qui se voient, mais sur celles qui ne se voient pas : car les choses qui se voient sont pour un temps, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles.
Matthieu 28 ◊ 1 Or, sur le tard, le jour du sabbat, au crépuscule du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent voir le sépulcre.
◊ 2 Et voici, il se fit un grand tremblement de terre ; car un ange du *Seigneur, descendant du ciel, vint et roula la pierre, et s’assit sur elle. ◊ 3 Et son aspect était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige. ◊ 4 Et de la frayeur qu’ils en eurent, les gardiens tremblèrent et devinrent comme morts. ◊ 5 Et l’ange, répondant, dit aux femmes : Pour vous, n’ayez point de peur ; car je sais que vous cherchez Jésus le crucifié ; ◊ 6 il n’est pas ici ; car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait ; ◊ 7 et allez promptement, et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts. Et voici, il s’en va devant vous en Galilée : là vous le verrez ; voici, je vous l’ai dit. ◊ 8 Et sortant promptement du sépulcre avec crainte et une grande joie, elles coururent l’annoncer à ses disciples. ◊ 9 Et comme elles allaient pour l’annoncer à ses disciples, voici aussi Jésus vint au-devant d’elles, disant : Je vous salue. Et elles, s’approchant de lui, saisirent ses pieds et lui rendirent hommage. ◊ 10 Alors Jésus leur dit : N’ayez point de peur ; allez annoncer à mes frères qu’ils aillent en Galilée, et là ils me verront.
◊ 11 Et comme elles s’en allaient, voici, quelques hommes de la garde s’en allèrent dans la ville, et rapportèrent aux principaux sacrificateurs toutes les choses qui étaient arrivées. ◊ 12 Et s’étant assemblés avec les anciens, ils tinrent conseil et donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, ◊ 13 disant : Dites : ses disciples sont venus de nuit, et l’ont dérobé pendant que nous dormions ; ◊ 14 et si le gouverneur vient à en entendre parler, nous le persuaderons, et nous vous mettrons hors de souci. ◊ 15 Et eux, ayant pris l’argent, firent comme ils avaient été enseignés ; et cette parole s’est répandue parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui.
◊ 16 Et les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait ordonné [de se rendre]. ◊ 17 Et l’ayant vu, ils lui rendirent hommage ; mais quelques-uns doutèrent. ◊ 18 Et Jésus, s’approchant, leur parla, disant : Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. ◊ 19 Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, ◊ 20 leur enseignant à garder toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici, moi je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la consommation du siècle.
Romains 8 ◊ 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le christ Jésus ; ◊ 2 car la loi de l’Esprit de vie dans le christ Jésus, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort ; ◊ 3 car ce qui était impossible à la loi, en ce qu’elle était faible par la chair, Dieu, ayant envoyé son propre Fils en ressemblance de chair de péché, et pour [le] péché, a condamné le péché dans la chair, ◊ 4 afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous, qui ne marchons pas selon [la] chair, mais selon [l’]Esprit. ◊ 5 Car ceux qui sont selon [la] chair ont leurs pensées aux choses de la chair ; mais ceux qui sont selon [l’]Esprit, aux choses de l’Esprit ; ◊ 6 car la pensée de la chair est [la] mort ; mais la pensée de l’Esprit, vie et paix ; ◊ 7 — parce que la pensée de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, car aussi elle ne le peut pas. ◊ 8 Et ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. ◊ 9 Or vous n’êtes pas dans [la] chair, mais dans [l’]Esprit, si du moins [l’]Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a pas [l’]Esprit de Christ, celui-là n’est pas de lui. ◊ 10 Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de [la] justice. ◊ 11 Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d’entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous.
◊ 12 Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs, non pas à la chair pour vivre selon [la] chair ; ◊ 13 car si vous vivez selon [la] chair, vous mourrez ; mais si par [l’]Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ◊ 14 Car tous ceux qui sont conduits par [l’]Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. ◊ 15 Car vous n’avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu [l’]Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père ! ◊ 16 L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu ; ◊ 17 et si [nous sommes] enfants, [nous sommes] aussi héritiers ; héritiers de Dieu, cohéritiers de Christ ; si du moins nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui.
◊ 18 Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes [d’être comparées] avec la gloire à venir qui doit nous être révélée. ◊ 19 Car la vive attente de la création attend la révélation des fils de Dieu. ◊ 20 Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie), ◊ 21 dans l’espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour [jouir de] la liberté de la gloire des enfants de Dieu. ◊ 22 Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant ; ◊ 23 et non seulement [elle], mais nous-mêmes aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mêmes, attendant l’adoption, la délivrance de notre corps. ◊ 24 Car nous avons été sauvés en espérance : or une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; car ce que quelqu’un voit, pourquoi aussi l’espère-t-il ? ◊ 25 Mais si ce que nous ne voyons pas, nous l’espérons, nous l’attendons avec patience. ◊ 26 De même aussi l’Esprit nous est en aide dans notre infirmité ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient ; mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; ◊ 27 — et celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, car il intercède pour les saints, selon Dieu ; ◊ 28 — mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon [son] propos. ◊ 29 Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, pour qu’il soit premier-né entre plusieurs frères. ◊ 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
◊ 31 Que dirons-nous donc à ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? ◊ 32 Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ? ◊ 33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ? — C’est Dieu qui justifie ; ◊ 34 qui est celui qui condamne ? — C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous ; ◊ 35 qui est-ce qui nous séparera de l’amour du Christ ? Tribulation, ou détresse, ou persécution, ou famine, ou nudité, ou péril, ou épée ? ◊ 36 Selon qu’il est écrit : « Pour l’amour de toi, nous sommes mis à mort tout le jour ; nous avons été estimés comme des brebis de tuerie ». ◊ 37 Au contraire, dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. ◊ 38 Car je suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni principautés, ni choses présentes, ni choses à venir, ni puissances, ◊ 39 ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, qui est dans le christ Jésus, notre Seigneur.