Messager Évangélique:1 Pierre 1, 1-25/Partie 2
Voyons quelle « crainte » convient à un chrétien. Ce n’est pas celle de ne pas être un enfant de Dieu, si vous invoquez Dieu comme Père. C’est « la crainte durant le séjour temporel ». C’est un esprit plein de Jésus qui traverse un pays ennemi, et qui craint de tomber dans quelque piège durant le voyage ― pendant son séjour temporel. Le mondain ne craint pas Satan, et se jette même dans sa gueule par plaisir ; mais il redoute Dieu. Le chrétien ne redoute plus Dieu, mais il craint de se fourvoyer. Puisque nous invoquons le Père saint, auquel Jésus nous a confiés (Jean 17), le Père ne peut pas permettre ce qui n’est pas saint dans Ses enfants, et il les reprend par des avertissements et des châtiments. Étant gardés pour l’héritage, et introduits dans la maison du Père, ne faisons rien pour attirer sur nous les châtiments du Père et pour troubler notre communion avec Lui. En tout cas, nous n’aurions pas Ses châtiments, si nous n’étions pas rachetés. Nous avons à régler nos pas, notre vie, pour que nos affections soient au large, et que nous puissions jouir avec Jésus de la communion du Père. Cela doit être pour nous la règle du bien et du mal. Ce qui nuit à notre communion et attire les châtiments du Père, voilà ce que nous avons à éviter et à fuir. Comme enfants de Dieu en Jésus, cherchons-nous vraiment la jouissance de cette position ?
Du moment que nous admettons quelque chose qui n’est pas selon la sainteté de ses relations avec nous, le Saint Esprit, je le répète, devient en nous un esprit de répréhension et de tristesse. Dieu nous rende fidèles, et nous donne cette crainte durant notre séjour temporel ! Dieu ne peut pas supporter ce qui nous empêche de jouir de la communion de Son amour.