Messager Évangélique:Pensées (mai 1861)
Psaume 27, 10. — Ce verset ne peut pas être appliqué à Christ, bien qu’Il soit entré dans ces circonstances et c’est ainsi qu’Il peut sympathiser avec ceux qui y passent.
Psaumes 3-8. Ces psaumes dépeignent les circonstances de Christ à la suite de Son rejet ; les psaumes 9-10 dépeignent les circonstances et les souffrances du résidu dans le pays aux derniers jours.
Colossiens 1, 24. « J’achève à mon tour en ma chair ce qui reste de souffrances de Christ », etc. Ces paroles ont un rapport à la nouvelle révélation que Paul avait eue concernant l’Église ; les souffrances que l’on endure pour ce sujet sont précisément la même chose aujourd'hui.
És. 53, 4 ; Matt. 8, 17. « Il a porté nos langueurs », cela veut dire que Christ n’a pas guéri un seul malade, sans sentir toute l’amertume du mal qu’Il guérissait ; toutefois, ce n’était pas l’expiation, mais une affaire de sympathie : ainsi, une mère qui soigne son enfant sent la douleur de l’enfant d’une manière plus vive peut-être.