Traduction:Comment étudier la Bible/Travail du dimanche et des congés

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Nous ne pouvons pas être assez reconnaissants que la loi du pays et les habitudes des régions dans lesquels nous vivons nous rendent libres, le jour du Seigneur, du travail ordinaire de la semaine. Quoique n’étant pas sous la loi du sabbat (si nous l’étions, nous devrions observer de façon plus rigide le septième jour, le samedi, non le premier), il y a un besoin évident d’une période de repos, un jour sur sept, nécessaire pour chacun de même, et doublement apprécié par l’enfant de Dieu comme accordant une cessation de cette tension constante des affaires qui agite également les nerfs, l’esprit et le cœur.

« Le jour du Seigneur », quelles saintes associations, quels précieux privilèges, quels souvenirs d’heureuses jouissances du rassemblement à son sujet ! Bien qu’il ait été très mal compris par nos pères, et que quelque chose de la rigueur du sabbat juif se soit imposée là-dessus, malgré cela, nous sommes sûrs que cela valait bien mieux que l’anarchie qui arrive maintenant comme une vague et fait disparaître tout reste de respect. Grâces à Dieu pour le jour mis à part pour Son adoration. Même les hommes d’état à l’esprit large ne peuvent manquer de voir la menace qui se dissimule dans la transformation de ce jour en un simple jour de récréation et d’amusement. La perte de la crainte de Dieu est ressentie par l’état, tôt ou tard ; et il y a le plus grand intérêt pour le gouvernement, considéré uniquement d’une manière terrestre, quand, de la part des individus, de la famille et de la communauté, il y a un regard sain quant aux propriétés et aux responsabilités du premier jour de la semaine.

Mais ce dont nous nous occupons n’est pas directement en lien avec cela : veillons seulement, quant à cela, à ne pas utiliser notre liberté et notre affranchissement de la loi comme une occasion pour la chair, et à passer ce précieux jour dans l’oisiveté ou pire, en donnant un tel exemple que le monde pense que nous sommes aussi négligents que lui.

Le jour du Seigneur, ainsi, sera celui d’une joie spéciale. La maîtresse de maison soigneuse commencera à faire provision pour ce jour à l’avance, en veillant à ce que tout le travail possible soit débarrassé, tandis que les membres de la famille s’efforceront de terminer autant que possible tous les devoirs nécessaires, de manière à ce qu’ils puissent se lever frais et vifs et prêts pour les joies de ce jour. La nuit du samedi ne sera pas transformée en un temps pour toutes sortes de choses qui dérobent le sommeil nécessaire, de manière à avoir une excuse pour dormir tard le matin du jour du Seigneur. On nous pardonnera de parler de cette manière crue, mais nous sommes persuadés que la plupart de nos lecteurs en comprendront la raison. En nous tous, peut-être, il y a une tendance à dérober au Seigneur ce qui Lui est dû, en traitant Son jour comme un simple jour de repos familial. Nous ne parlons pas, bien sûr, de la nécessité, peut-être, d’un petit moment de repos pour ceux qui ont à se lever tôt et à se coucher tard toute la semaine : mais n’en abusons pas ; et un grand nombre, sans aucun doute, peuvent se lever aussi tôt ce jour-là que pendant la semaine.

Deux questions sont devant nous. Nous avons nos privilèges privé et public le jour du Seigneur. L’un ne doit pas entrer en conflit avec l’autre, et nous ne pouvons donc pas imposer de règles. Par exemple, ceux qui ont des classes d’école du dimanche, et en plus éventuellement quelque travail supplémentaire d’évangélisation, découvriront que s’ils participent aux réunions habituelles pour l’adoration et le ministère, en plus des autres, le jour sera si entièrement occupé qu’il ne restera peut-être que guère plus de temps pour se consacrer à l’étude que les autres jours de la semaine. Nous ne devons pas poser un fardeau sur ceux-ci, mais seulement suggérer qu’ils conservent, si possible, la courte période qu’ils se sont accordée pour l’étude pendant la semaine. Bien sûr, si quelqu’un y passe de une à deux heures quotidiennement, il pourra difficilement avoir ce temps-là le jour du Seigneur, et n’en aura pas besoin ; mais pour ceux qui ont un planning de quinze minutes ou une demi-heure, nous suggérons que, si possible, ils continuent à utiliser ce temps.

Mais au lieu de poursuivre sur un nouveau travail, nous suggérons qu’ils passent ce temps en une revue de ce qui a été examiné pendant la semaine passée. La portion qui aura été mémorisée peut aussi être revue en entier, et il sera très intéressant, à un moment de la journée, quand toute la famille peut être ensemble, que tous récitent les versets qu’ils auront appris.

Le carnet pour la semaine passée pourra être relu, et les questions qui y ont été inscrites ou mises en marge de la Bible pourront être considérées, afin de voir si nous avons déjà obtenu une réponse définitive sur certaines choses. De cette manière, il n’y aura pas de contrainte ressentie pour un travail forcé ; et la cessation même de la routine habituelle laissera une faim plus grande pour le matin suivant.

Nous parlons séparément de ceux qui ont plus de loisir le jour du Seigneur. Peut-être ceux-ci n’ont-ils qu’un matin d’école du dimanche, qui, avec la réunion et l’évangélisation la nuit, est toute leur activité publique, avec peut-être une visite ou deux quelquefois durant l’après-midi. Ceux-ci peuvent de façon très profitable passer une heure dans l’après-midi à une lecture générale qui porte particulièrement sur leur étude de la semaine, et dans la révision comme nous l’avons indiqué ci-dessus. Parfois, quelqu’un qui s’est tenu de façon rigide aux quinze minutes d’étude quotidienne se réjouira de consacrer une heure ou deux dans l’après-midi à un travail plus attentif et plus prolongé que ce qu’il a pu faire pendant la semaine. Ainsi, nous sentons que pour tous, le jour du Seigneur, bien loin d’interférer avec la routine habituelle du travail, servira à imprimer ses résultats dans notre mémoire et notre intérêt, et ainsi, avec liberté et avec joie, nous pouvons démarrer le jour suivant qui n’est jamais un fardeau, mais un délice.

Il y a un certain nombre de congés aussi, pendant l’année — des jours isolés comme le nouvel an et d’autres, et les vacances plus longues pendant l’été, dont beaucoup jouissent. Nous suggérons que les intérêts du Seigneur ne soient pas laissés de côté dans ce temps libre supplémentaire que nous avons. Dans le jour de la joie d’Israël, et au temps de leurs fêtes, il y avait toujours le souvenir de la part du Seigneur au moyen des dîmes et du soin pour Ses pauvres. La conscience sera gardée nette, et la récréation adoucie, si le Seigneur se voit ainsi accordé Sa place en toutes choses.

Nous ajouterons un mot, peut-être pas très nécessaire, pour toutes les personnes à la conscience pointilleuse qui se chargent elles-mêmes excessivement avec la routine et les autres travaux, et tournent tout en un esclavage semi-légal. Elles devraient veiller à ne pas dénaturer en cela la grâce de notre Seigneur, en faisant de Lui un maître dur, même au plus minime degré. Il n’y a pas de service tel que le service de l’amour ; pas de dévouement comme celui qui vient du cœur mis en liberté par Sa grâce. Veillons à ce que nous vivions dans la joie de cette grâce qui fait du devoir une joie, et du travail un repos.